Une ancienne église dont il ne reste aucune trace avait été la proie des flammes lors des désastres de 1472 occasionnés par les Français. (Michaux Ainé histoire de l’abbaye de Maroilles).
Il s’ensuivit alors une nouvelle construction en 1550.
Son apparence en 1597 est parvenue jusqu’à nous grâce à la riche collection des albums de Croÿ. (Bruxelles, 1988 T II fol 49et T 24 fol 2)…
Elle comportait un chevet plat dont la construction était d’un coût moindre que le chevet gothique. La nef était éclairée au sud de six fenêtres. Le clocher-porche était en pierres bleues étayées de contreforts plats aux angles et sur les quatre faces.
La flèche en charpente portait lanternon ajouré surmonté d’une grande croix en fer….
La tour fut démolie et reconstruite en 1780-1781. Cette tour est celle qui se présente à nos yeux de nos jours et mesure 23 mètres de hauteur.
Elle était à cette époque surmontée d’un clocher de 15 mètres qui avait la forme d’un dôme sommé d’un lanternon…
Autour de cette église se trouvait le cimetière, lui-même entouré d’un large fossé et d’une enceinte de murailles. Ces restes de fortifications étaient d’ailleurs encore dans la mémoire des hommes au milieu du XIX siècle : les débris de l’antique muraille se trouvaient alors face à l’entrée du chemin de Beaurepaire. …
Cela donnait donc l’apparence d’une véritable forteresse. En cas d’attaques par des bandes armées, les villageois pouvaient s’y réfugier et s’y défendre…