Louvignies-Quesnoy
L’abbaye de Maroilles percevait le terrage sur les censes de la Motte et de Futoy à Louvignies-Quesnoy. Cependant elle n’était pas propriétaire de la cense de Futoy.
L’abbaye d’Anchin est dite propriétaire de « la maison et court de Futoy » (Abbaye de Maroilles : désignation des biens et revenus en 1768 et 1789. Michaux l’Ainé).
Cette maison était-elle la cense ? Peut-être, à moins qu’elles aient été deux bâtiments différents. En effet, un contrat de mariage passé le 17/05/1696 entre Louis L’Evesques et Jeanne Marie De Douay précise que l’acte est passé en la cense de Futoy les Louvignies devant les notaires royal et hommes de fief du Hainaut (Tabellion le Quesnoy J 1366 / 416). Difficile d’imaginer la rédaction d’un tel acte dans une cense abbatiale.
Ainsi, si les deux exploitations sont différentes, il est probable que la cense eut appartenu à un de Landas.
En effet un acte du 13 ventôse An VII (3 mars 1799) nous apprend la vente d’un moulin à vent, près de la ferme du Futoy provenant de Landas. Signalons ici que ce de Landas était Marie Charles Guislain de Landas, comte de Louvignies, troisième et dernier comte de Louvignies
Etait-il pour autant en possession de la cense ? Impossible d’y répondre en l’absence à ce jour d’autres actes.