Vers 1507, Gillette de Berlaimont et son mari Louis de Rollin seigneur d’Aymeries fondèrent un couvent de religieuses du tiers ordre de Saint François dans le bourg de Berlaimont. Ce couvent des sœurs grises se situait près du Grand Pont.
Une miniature des albums de Croÿ de 1599 fait connaitre l’emplacement de l’édifice. Sitôt passé la Sambre, sur la droite, la maison conventuelle borde la rue avec son choeur tourné vers l’orient, ici la rivière, et son clocheton édifié à l’angle du bâtiment jouxtant la nef.
La clôture renfermait une fontaine où l’on allait puiser une eau qui, disait on, guérissait des maladies oculaires (Archives de Berlaimont, Compte de l’église 1658-1659 « Des sœurs grises pour rente quelles doivent sur un petit jardin dans leur clôture tenant à la petite fonte VJ d »).
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le Wé (wez) en patois signifie mare. L’abreuvoir portait le nom de son propriétaire. Il s’agissait de Jean Joseph MANDRON né le 21 janvier 1753 à St Aubin, marié à Berlaimont, le 17 mai 1787 avec Marie Joseph BOUTTEAU. MANDRON est décédé le 8 mars 1806 à Berlaimont dans sa demeure sise rue Lotat -Lambert (actuelle rue de Turenne).L’abreuvoir est devenu une place après être entré dans le domaine public et son comblement en 1863.