Frasnoy : étymologiquement : le bois de frênes . C’était une propriété de l’abbaye d’Hautmont confirmée en 1083 puis une paroisse du décanat de Valenciennes au XII e siècle.
Frasnoy a dû subir, par sa position près de la ville fortifiée du Quesnoy, les souffrances des guerres tout au long de son histoire. En 1340, au début de la guerre de Cent Ans, le village, qui était une terre de la seigneurie de Gommegnies, fut brûlé par le duc de Normandie. En 1477, pendant le siège du Quesnoy, le village fut pillé et son château fort brûlé par l’armée de Louis XI. Consulter ici si vous êtes intéressé par l’histoire de Frasnoy.
Elle date de 1857. Elle a été rebâtie aux frais du baron de Lépine sur l’emplacement de l’ancienne.
La tour, endommagée pendant la guerre de 1914-18, a été refaite Le clocher fut reconstruit en 1923 car l’ancien menaçait de s’écrouler en raison de son inclinaison.
De l’ancien cimetière, il reste des dalles funéraires contre le mur de l’église
A voir à l’intérieur de l’église des plaques commémoratives, des statues polychromes de la vierge et de St-Clément,le bas relief, le Christ du XVII e siècle et quelques pierres tombales de 1728 à 1786 provenant de l’ancienne église. Signalons ici le rôle important de l’association Frasnoy d’Hier et d’Aujourd’hui qui en 1993 a procédé au nettoyage de l’église St Clément en et en 1995 à la restauration d’un christ du XVIIe siècle.
Une grotte de Lourdes se trouve à côté de l’église.
En contrebas du tertre sur lequel s’élève l’église, se trouve une fontaine appelée source St-Clément. On attribue à son eau des vertus curatives : maux de dents et d’oreilles.
La seigneurie de Gommegnies ayant été démembrée au XVIIe siècle, la famille De Fontaine de Valenciennes acquit la seigneurie de Frasnoy et de nombreux droits qu’elle conserva jusqu’à la Révolution. Au XIXe siècle, après avoir récupéré une partie de ses biens, la famille De Fontaine fournit des maires à la commune.
Il est dit calvaire particulier sur le cadastre de 1897 au bord du chemin de Gommegnies à Villers Pol. La Fabrique de Gommegnies qui est un organe de gestion du temporel de la paroisse en était alors en possession. A cette date il semblerait que les frères et sœurs Payen Ghislain, Martial et Clémentine en assuraient l’entretien.
Il a été construit il y a environ deux siècles sur les ruines d’un ancien château féodal dont il reste quelques parties. C’était la propriété du baron de Lépine.
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L’industrie comptait en 1837, deux moulins et une brasserie. La brasserie a fermé ses portes en 1871 et les moulins ont été démolis.
Le baron Delépine, maire du Quesnoy, acheta vers 1830 ce moulin,
construit par Jean Hallez en 1773, à une seule roue, situé au lieu dit Les Warennes. En 1870 il était toujours dans la famille avec Dieudonné Delépine, propriétaire à Frasnoy. En 1886 les notaires Charles Lustremant du Quesnoy (1841 1887) et Adolphe Desenfant de Gommegnies (1842 1914) le détenaient en indivis. En 1905 Elie Brasseur, marchand brasseur à Gommegnies et son épouse Marie Joséphine Roze le possédaient mais il était déjà un bâtiment rural. Il est aujourd’hui disparu.
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L’histoire raconte qu’en 1850, l’ancienne sucrerie était déjà là, à Frasnoy.
Elle appartenait au baron de l’Épine ou à la famille Desfontaines. Brûlé en 1882, cet établissement fut reconstruit, par la suite, mais cessa toute activité en 1893. De nos jours,la cheminée, qui culmine à 27 mètres d’altitude, secouée par les vents dominants, commence à s’effriter. Dommage, car l’ensemble est magnifique et témoigne d’une belle empreinte industrielle, dans un paysage de bocage. En 2013 un couple a racheté la maison et cette vieille sucrerie, près de la rivière, au fond du jardin . Il a terminé les travaux de la maison familiale et aimerait alors « sauvegarder ce patrimoine, remettre un toit, conserver la cheminée, en la rabaissant un peu ».
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Les caches :
En 1996, l’association FRASNOY D’HIER ET D’AUJOURD’HUI a entrepris la remise en état des sentiers et chemins qui traversent le bocage pour aboutir à la création de deux circuits de randonnées reconnus par le Conseil Général. Elle organise depuis, des randonnées pédestres empruntant ces circuits qu’elle entretient et qui nous permettent de découvrir les ruelles et les caches, bordées de haies composées de multiples variétés arbustives : sureau noir, noisetier, frêne, églantier, prunellier, cornouiller sanguin, charme, fusain….
Voici les différents circuits de randonnées et la description des étapes.
A voir également, sur la route du Quesnoy, un ancien café tabac dit « le Capitaine » dont la licence a été offerte par Napoléon à un officier de son armée blessé au combat.