


En 1083, le domaine de Preux-au-Sart est cité comme propriété de l’abbaye d’Hautmont.
A partir d’un certain moment, les terres de Preux-au-Sart dépendirent des seigneurs voisins de Gommegnies et ce jusqu’en 1617, date à laquelle Guillaume de Hamal, est encore cité comme seigneur des lieux. Par la suite les données historiques sont fragmentaires.
Ainsi, un certain André Joseph Boulé (1670, Valenciennes – 1727) est cité comme seigneur de Preux-au-Sart. Issu d’une famille de magistrats de Valenciennes, il fut receveur du duc d’Arenberg et président du Conseil Provincial de Valenciennes en 1708.
Il ne semble pas que son gendre, Nicolas Joseph Franeau-Hyon qui avait épousé sa fille, Marie Catherine Boulé (1710-1794), eût été seigneur de Preux. Leur fils, Théodore Joseph Franeau de Hyon (1750, Valenciennes – 1814, Mons) fut quant à lui comte de Gommegnies.
Un peu plus tard, est citée pour avoir acheté le domaine Marie Anne Ignace Françoise de Sars (1726-1805), épouse de Benoit Dominique de Croeser. C’est avec ce couple que se termina le régime féodal dans le village de Preux-au-Sart.


L’église fut rebâtie en 1878 et dédiée à St Martin.



Maitre-Autel avec son tableau l’Adoration des Mages et l’Autel de la Sainte Vierge avec son tabernacle et retable

Chaire à prêcher abondamment ornée. L’abat-voix est indépendant du reste de la chaire et fixé sur l’abaque du pilier de la nef contre lequel se situe la chaire. Il forme un dôme à plusieurs pans.
L’iconographie reste douteuse en ce qui concerne les trois premiers hauts-reliefs énumérés, figurés sur la cuve : l’Eglise serait représentée par une femme couronnée tenant une croix ; la Religion, par une femme portant un crucifix avec l’Enfant Jésus portant dans un panier les instruments de la Passion ; le saint portant un enfant dans ses bras est très probablement saint Joseph.(Base Palissy)
Sont protégés au titre des Monuments Historiques du Nord les trois autels de l’église : l’autel St Martin, (nef latérale sud), le maitre-autel dans le choeur avec gradins, tabernacle, retable et sa toile représentant l’Adoration des Mages et l’autel de la Sainte Vierge (nef latérale nord). Classés également au titre objet les statues de Saint Antoine ermite, Saint Roch, Saint Martin évêque, le Christ en croix, la Vierge à l’Enfant, et le groupe sculpté la Charité de Saint Martin. Ajoutons les lambris du choeur, le confessionnal , la grille de la chapelle des fonts baptismaux et les les fonts baptismaux.
Trois cloches, fondues en 1813, habitent son clocher : Nathalie, Joséphine et Aldegonde, qui tiennent leur nom de leur marraine (Dame Nathalie, épouse Blareau – Joséphine Gosselin, épouse Jouglet – Aldegonde Cantiniaux, épouse Monchicourt).


La fontaine « Pissot » jouissait d’une grande renommée. Les malades du village et des communes voisines recherchaient son eau pour ses vertus médicinales réputées pour soulager les maux d’estomac.

2 calvaires

Il a été construit par la famille COQUELET qui habitait le Warpe et qui détenait entre 1828 et 1898 toutes les terres avoisinantes au calvaire. Le calvaire étant daté de 1852, Célestin COQUELET cultivateur, charron ° 1798 + 1892 et son épouse Marie Joseph BLAREAU ° 1797 + 1878 en sont les fondateurs.

Le château

Le château du village fut construit vers 1771 par Mme de KROEZER selon une pierre dédicacée apposée sur la façade. Il fut en partie détruit au milieu du XIXème siècle par un incendie. Il reste aujourd’hui la ferme du château avec son pigeonnier-porche de brique du XVIIIème siècle.
Ernest CHAMPEAU acheta le château en 1864 et épousa la fille du maire. Il devint avocat et bâtonnier de l’ordre des avocats d’Avesnes avant d’enseigner le droit.
Le manoir actuel se compose de deux parties. La partie ferme est marquée par le pigeonnier porche tout de brique du XVIII e qui est l’un des plus hauts du département du Nord et qui est caractérisé par un toit en pagode (le XVIII e et l’orientalisme s’accommodaient alors). Ce pigeonnier comprend trois niveaux dont un de combles à près de 19 mètres de hauteur. Source « Châteaux et Maisons-fortes en Avesnois » Claude Lompret Jérôme Chrétien.
Economie
Elle se basa uniquement sur l’agriculture, l’élevage et les activités annexes.


On mentionne un moulin à eau sur l’Aunelle depuis le XIIIème (cascade de Quélipont), détruit en 1918.
Une carte postale datée 1909 le représente en bon état, avec sa chute et son énorme déversoir. Une autre carte le représente en ruine après la Grande Guerre. Il n’est pas restauré et de nos jours ne subsiste que la chute. Découvrez ses propriétaires successifs sur mon site Moulins en avesnois au fil de l’eau
Une brasserie fonctionna aussi au XIXème siècle, la brasserie de Philippe LOUIS. Deux autres brasseries ont existé au début du XX e siècle : celle de Lepoint et d’Albert Brasseur.
Le golf de Mormal
Le golf de Mormal compte 18 trous répartis sur une distance de plus de 6 000 mètres. Il s’intègre parfaitement dans son environnement naturel ; une ancienne ferme de l’Avesnois abrite le club-house.
