Amfroipret

Vue aérienne d’Amfroipret

Amfroipret était au XIIe siècle une dépendance de Preux-au-Sart, ainsi qu’il résulte des termes d’une charte de l’évêque Nicolas, confirmant en 1163 l’autel de ce dernier village à l’église de Cambrai. Le village
possédait au début du XVII e siècle un important château médiéval qui comprenait de nombreuses tours carrées de hauteurs inégales; à l’une d’elles était adossée une svelte tourelle cylindrique coiffée d’une flèche aiguë. Bâti par Pierre de Haynin, dit Brongnart, grand bailli de Hainaut de 1408 à 1417, le château était déjà en ruines au XVIII e siècle. Il n’en reste plus une pierre mais seulement un lieu-dit « Les Pâtures du Château ».

L’église Saint-Nicolas fut construite de 1860 à 1862 avec fonts baptismaux de 1514, crucifix du XV e ou XVI e siècle et dalle funéraire. Son historique et sa description peuvent être retrouvés sur le site de l’inventaire général du patrimoine culturel.

L’église St Nicolas d’Amfroipret et sa rénovation.
Vue générale intérieure vers le choeur
Référence Mérimée IA59000626
L’intérieur de l’église
Ministère de la culture – base Mérimée
Tableau représentant saint Nicolas Base Palissy
Tableau représentant l’Annonciation (copie d’après les volets extérieurs du polyptique de Saint-Etienne de Rubens conservé au musée des beaux-arts de Valenciennes). Base Palissy.

Ces beaux fonts baptismaux proviennent de l’ancienne chapelle du château édifié par Pierre Brogniart et saccagé en 1651 alors qu’il appartenait aux Montmaur.

Amfroipret possède 1 chapelle et 3 calvaires.

Mairie

Le presbytère tout proche de l’église a été transformé pour accueillir la mairie.

Les deux petites communes contiguës, Amfroipret et Bermeries se sont unies pour supporter financièrement la charge de l’érection de ce monuments aux morts de la première guerre mondiale. La plaque latérale de droite de la stèle porte les sept noms de soldats tués, tous d’Amfroipret. Lors de l’inauguration, le 10 juillet 1921,par le maire Auguste Carlier le côté gauche, qui regarde l’église, était vierge. En 1945, on y grava les noms de quatre victimes de la seconde guerre mondiale, et sur la face arrière ceux de trois Résistants de Bermeries qui ont aussi péri. L’ effigie du soldat casque appuyé sur son Lebel est un bronze de série tiré d’une oeuvre de Camus, statuaire a Toulouse. Le socle en pierre bleue taillée a été mis en place par Latour-Sirault, marbriers à Jeumont. Source : « Promenade dans la mémoire de l’Avesnois » par Hanot et Pierrard

A la lisière du golf de Mormal, Amfroipret vous offre calme et détente au bord de son étang.

L’étang d’Amfroipret : paradis pour pêcheurs et randonneurs

L’auberge du Bracmar vous offre gîte et couvert.

Une brasserie exista de 1850 à 1931 à Amfroipret (brasserie Carlier puis dénommée brasserie d’Amfroipret de 1926 à 1931).
Dans la première moitié du 19e siècle Auguste Carlier installa une brasserie-malterie sur le site de la ferme de son père. En 1894 il demanda l’autorisation d’établir une brasserie au nom de Carlier Stordeur. Se succédèrent à la tête de l’usine César Auguste, puis Auguste Carlier jusqu’à la Première Guerre mondiale. A la fin du conflit la brasserie, endommagée, fut vendue à une société belge qui la restaura pour l’exploiter. Dans les années 1920 les bâtiments changent plusieurs fois de propriétaires jusqu’à leur réhabilitation vers 1985 en gîte rural.  Source du texte :culture.gouv.fr

L’ancienne brasserie d’Amfroipret au 26 rue du Petit Gommegnies