Marbaix est l’un des quatre villages de la terre de St Humbert (Marbaix, Maroilles, Noyelles-sur-Sambre et Taisnières en Thiérache). Il appartenait donc à l’abbaye de Maroilles, qui possédait également une ferme, voisine de l’église, qui existe encore et datée de 1575.
On y trouve des pierres bleues fort renommées et l’exploitation des carrières formait autrefois la principale activité des habitants.
Marbaix eut comme habitant célèbre le Général Fromentin qui s’illustra à la bataille de Wattignies en 1793.
Il fut nommé plus tard gouverneur militaire de Landrecies.
Ayant épousé une censière de Grand-Fayt, Joséphine Lebrun, il vint s’installer sous l’Empire dans la commune où il mourut en 1830, après avoir pris une vie active à la vie avesnoise, et avoir été l’un des grands maîtres de la loge maçonnique locale, l’Aménité.
L’église et le clocher ont été construits en 1576, sur un terrain cédé par l’abbaye de Maroilles. Elle a été agrandie, en 1750, par l’adjonction de deux nefs latérales.
L’église Saint Martin de Marbaix avait une tour-porche garnie de meurtrières. Mais ici, c’est le cimetière, à l’origine fermé de murs à créneaux, qui était le principal système de défense. Les murs faisaient à l’origine près de quatre mètres de haut, pour un mètre et demi d’épaisseur.
Cet orgue fut inauguré le 6 septembre 1931 grâce à l’abbé Charles Lamendin. Ce curé originaire d’Erchin, arrivé à Marbaix en 1922 fut très attaché à la restauration de l’église (remise à neuf du clocher muni d’une horloge et d’une cloche, création d’une terrasse avec balustrade et de quatre chapelles). De part cet engagement, il fut très vite estimé des Marbaisiens qui lors de son jubilé (vingt-cinq ans de prêtrise) célébré le 26 juillet 1931, décidèrent de faire une souscription pour lui offrir un cadeau. Le prêtre refusant tout cadeau personnel décida alors de doter son église d’un orgue.
Il fut restauré en 1978 et 1984. Source : La Paroisse 1931 (devenue Nos Clochers) La Voix du Nord des 4 septembre 1978 et 2 novembre 1984
Socle avec statue d’un soldat au garde à vous. Il tient son arme, un fusil Lebel modèle 1886 avec une épée.
Sur les quatre faces de l’obélisque on peut lire les noms des victimes ; ils sont présentés par année de décès et le grade est précisé : capitaine, lieutenant, maréchal des logis, sergent, caporal.
Au total, 22 militaires et 5 civils pour la 1 ère guerre et 5 militaires et 1 civil pour la 2 ère guerre mondiale.
Kiosque à danser en fonte rectangulaire à six pieds galbés possédant un garde-corps au dessin assez travaillé.