Bermeries

Plan des environs de Bermeries

Le domaine fut une possession de l’abbaye cistercienne de Cambron, située entre Soignies et Ath dans l’actuelle province belge de Hainaut. Cette institution fut fondée en 1148.

Auparavant, il est probable que ce domaine relevait des comtes de Hainaut.

Il existe à l’ouest du village un hameau et une ferme de Cambron, qui était alimentée par les eaux du ruisseau. Cette ferme aurait été bâtie au XII e siècle par Anselme de Trazegnies, fondateur de l’abbaye de Cambron lui-même. Les abbés y détenaient toutes les justices sur les paysans du domaine.

En 1290, Baudouin, abbé de Cambron, acheta des terres, sur le territoire de Bermeries, qui appartenaient à Jakemes de Werchin, sénéchal du Hainaut, fiefs qui étaient tenus du comte de Hainaut. Ce qui renforce l’idée que les comtes détenaient à l’origine ces territoires et qu’ils en distribuèrent des parcelles à divers seigneurs au XIIème et peut-être au XIIIème siècle.

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Il n’y a pas d’église à Bermeries. Jusqu’à la Révolution, les paroissiens suivaient les offices dans une chapelle de la ferme abbatiale. Par la suite, ils se rendirent au village voisin d’Amfroipret.

Bermeries
Chapelle Notre-Dame-de-Lourdes face à la ferme du Cambron. Elle possède une pierre marquée 1588

Patrimoine :

3 oratoires et 3 chapelles

La ferme de Cambron :

La ferme de Cambron

Deux fermes appartenaient à l’abbaye de Cambron : l’importante ferme de Cambron et la ferme du Bois de Cambron.

Ces bâtiments sont du XVIII e siècle, remplaçant des constructions bien antérieures, où la pierre calcaire avait un plus large emploi. La ferme fut bâtie au XII e siècle sur une terre forestière qu’Anselme de Trazegnies donna aux moines cisterciens de l’abbaye de Cambron fondée par Saint-Bernard entre Mons et Ath. Au XVI e siècle, un natif de Bermeries, Jean Pamart, devint abbé de Cambron.

L’abbaye a déjà disparu quand, en 1789, la ferme fut acquise par Tresca.
Avant les événements révolutionnaires, la première ferme était affermée à Pascal Brayere (1717 1771) et à son épouse Marie Barbe Leleu (1707 1771). Leur fille Marie Barbe (1748 1820) se maria en 1770 avec Thomas Joseph Manesse (1746 1821).Celui-ci acheta la ferme en l’An IV (09/1795 09/1796) . En 1834, elle était à Boca et Denis, avocats, qui la cédèrent en 1838 au brasseur Coroenne, Valenciennois comme ses deux vendeurs. Et commença alors le défrichement du domaine qui se termine en 1862.

« Cambron » passa ensuite à Crapez, négociant bavaysien, puis à Sénéchal qui, à partir de 1882, fit planter, avec succès, des pommiers. Le notaire Tréca en devint propriétaire en 1900. A partir de 1914, elle fut exploitée par Druesne, puis par Gustave Pauquet, et ensuite par Jean-Marie Cokelaer.

Assez curieusement, il semble que ces magnifiques constructions aient échappé aux incendies et pillages des guerres. Louis XI, au cours de sa lutte, qui causa tant de ravages en Hainaut, contre Charles le Téméraire, passa en 1478 à Bermeries, venant du Quesnoy et allant assiéger Condé-sur-l’Escaut, mais il se contenta de dormir à la ferme.

Suites à des recherches approfondies , voici un article complet que j’ai rédigé en 2018 sur cette ferme, véritable trésor de l’architecture rurale :

La Ferme de Cambron

Bermeries est un petit village situé au Sud-Ouest de Bavay. A la sortie de la commune, en empruntant la route départementale D 942 en direction de Bavay, on peut voir sur la gauche une belle et imposante ferme avec un monumental portail et une importante grange : c’est la ferme de Cambron. En face se dresse une ravissante chapelle du même nom.

A qui cette cense doit elle son nom ? Par qui fut elle gérée ?  Quelle fut son influence ? Comment a-t-elle traversé les siècles ? Autant de questions auxquelles nous allons tenter de répondre.

Cette ferme tire son nom d’un territoire appelé Cambron-Casteau situé en Belgique dans la province de Hainaut entre Ath et Mons et qui est aujourd’hui une section de la commune de Brugelette. Pourquoi un tel nom alors que la ferme de Bermeries en est distante de 60 kilomètres. Il faut donc étudier avant tout cette localité.

Cambron et son abbaye

La première mention du lieu apparait dans un acte d’environ 751, de Pépin le Bref. Celui-ci, à la demande de Fulrade, abbé de Saint Denis, restitue à l’abbaye française les biens usurpés par de « mauvais hommes » (1).

Par un deuxième acte daté de Quierzy, le 26 juin 775, Charlemagne confirme la restitution effectuée par Pépin, son père, à l’abbaye de Saint Denis, des possessions usurpées (2).

Une charte du 6 mars 861, émanant de Charles le Chauve, précise que le roi confirme un échange de « cette villa de premier ordre »  entre l’abbé de Saint Denis et un certain Witram contre des biens situés près de Beauvais (3).

Ce domaine est important et comprend terres, bâtiments divers, moulin avec brasserie et une forêt pouvant nourrir 300 porcs.

En 1148, Anselme de Péronnes, seigneur de Péronnes lez Binche, chanoine et trésorier du chapitre de Soignies, décide de fonder un couvent sur sa propriété à Cambron. Il en confie la direction aux Cisterciens. L’abbé de Citeaux, Bernard de Clairvaux, accompagné de douze de ses moines aurait présidé à la fondation (4).

La donation de cet alleu à l’abbaye cistercienne de Cambron est confirmée par un acte émanant de Baudouin IV, comte de Hainaut en 1156 ainsi que deux bulles pontificales, l’une d’Alexandre III du 28 novembre 1175), l’autre de Grégoire IX du 17 mars 1235 (5).

Il ressort de la charte de confirmation de 1156 que la donation initiale est en fait concédée à Bernard de Clairvaux et non à la nouvelle abbaye et que l’alleu concédé est objet de litige. En effet, Anselme semble n’avoir aucun droit et qu’une grande partie de cet alleu se trouve aux mains de Gilles de Trazegnies. Celui-ci après avoir mené la vie dure aux religieux finit par transiger sous la pression du comte de Hainaut et de l’évêque de Cambrai.

Notons ici que beaucoup identifient Anselme comme Anselme de Trazegnies, ce qui semblerait faux, aucun lien de parenté entre Gilles et Anselme n’étant évoqué dans les actes (6).

Très vite, l’abbaye va s’agrandir en achetant au même endroit en 1150 tous les biens que possédait l’abbaye d’Eename (7) et en acquérant en 1152 ceux du chapitre de Soignies (8).

Puis de très nombreuses donations viennent s’ajouter au locus monasterii, conséquence de l’élan mystique de la fin du XII début du XIII siècle (9).

En résumé dès le XII siècle, Cambron abrite une abbaye cistercienne dont le rayonnement s’étend rapidement au-delà de ses limites originelles.

C’est dans ce contexte que des biens situés aux environs de Bermeries passent en possession de l’abbaye.

Donations de biens proches de Bermeries reçues par l’abbaye de Cambron

La première donation dont nous avons connaissance est datée de 1196. Elle est faite par Ubalde de Louvignies avec le consentement de son fils Alard et à la condition d’avoir sa sépulture à l’abbaye. Il s’agit de « l’alleu dit de St Médard » et du « terrage et rendage de l’alleu de Hossire » (10).

La seconde donation connue est faite en août 1219 par Amand de Busegnies d’un fief situé à Busegnies, pour le salut de son âme et de celles de ses ancêtres. Il remet à la comtesse Jeanne de Hainaut ce fief pour qu’elle le remette, en aumône, à l’église de Cambron (11).

Busegnies est probablement Buvignies un hameau actuel de Bavay.

Une troisième charte datée  également de 1219 concerne une donation d’Agnès de Roisin. Elle porte sur deux muids de bois soit environ 4 ha 80.

En 1246, le monastère reçoit de Gérald de Pont  12 bonniers de terres soit environ 17 hectares situés entre Bermeries et Saint Waast.

Enfin en 1262, Bauduin de Péronne (Péruwelz près de Mons), grand bailli de Hainaut, donne à l’abbaye 30 bonniers de bois (42 ha) situés « entre Amfroipret, le bois de Mormal et la Chaussée ».

Achat de biens Bermeriens par la dite abbaye

En parallèle de ces donations, le monastère achète en 1250 à J de Werchin tout ce qu’il possède à Bermeries à savoir « terres, près, bois, eaux cens, rendages, terrages, hommes et hommages ». C’est dire l’extrême importance de cette transaction qui va faire l’objet de six chartes entre cette date et 1290. L’une de ces chartes est même approuvée par Marguerite, Comtesse de Hainaut, une autre par son fils Bauduin d’Avesnes, une autre encore par Anselme, bailli de Hainaut. Il s’agit indéniablement d’un immense territoire et de plus le monastère a acquis tous les droits qui y sont attachés.

En 1251, Guillaume de Jenlain, chanoine de l’église St Géry de Cambrai, vend trois bonniers (environ 4 ha) de ses biens de Bermeries à l’abbaye cistercienne. En 1266, Il lui vend de nouveau 24 bonniers, 3 journels et 42 verges de terres, de près et de bois (35 ha environ) situés entre Amfroipret, Bermeries et le bois de Mormal (12).

En 1270, Brougniart de Haynin  seigneur d’Amfroipret vend à l’abbaye, en accord avec son beau frère Jean d’Amfroipret et moyennant une redevance annuelle, une série de parcelles au fief de Bermeries. Celle-ci se compose de : sa part au pré de Wéribai- sa part de terrage au fief-le droit de justice qu’il y a- les rentes et cens que ceux de Cambron lui doivent- les cens dus par renier, le charpentier de Bermeries –le droit de justice sur 2 huitelées attenantes au moulin de Bermeries qui appartient à Cambron.

En dehors des donations et des achats l’abbaye procède à des échanges. Ainsi parmi ceux-ci se trouvent celui de Robert de Bourgiaumels qui en 1251 cède tous les terrages qu’il a au fief de Bermeries contre les terres que l’abbaye tenait de la donation de G de Pont datant de 1246.

Voici donc à travers ce cartulaire les textes relatifs aux acquisitions de l’abbaye à Bermeries et ses environs entre 1219 et 1339. Certes, il est difficile de se faire une idée du nombre d’hectares que constitue ce domaine monastique mais on peut raisonnablement penser qu’il détient à cette époque quelques centaines d’hectares c’est-à-dire une majeure partie de ce territoire.

La ferme de Cambron

Mais alors qu’en est-il de cette ferme de Cambron ? Nous ne l’avons pas évoqué lors des actes mentionnés précédemment. Cependant elle existe déjà en 1265. Delhaye dans l’histoire de la Prévôté de Bavay indique qu’il y avait à cette date « une maison forte dont étaient seigneurs l’abbé et les moines de Cambron ». (13)

En 1290, le comte Jean d’Avesnes reconnait le droit de justice et de morte-main aux moines « en leur court de Cambronchiel, de lez Bermeries, court qu’ils pouvaient clore de murs sans pouvoir néanmoins y élever ni tours ni créneaux ».  Les moines sont donc ici de riches propriétaires fonciers, qui exploitent leurs terres et qui ont des droits. Ils font figure de seigneurs à Bermeries. Une preuve supplémentaire de leur état de seigneur, Frère Jean de Cambronchiel peut en 1383 avec l’accord du Comte de Hainaut faire paître en forêt de Mormal un troupeau de 105 porcs, accord réservé à des personnages importants.

Les études sur les abbayes cisterciennes montrent que les exploitations agricoles des abbayes pratiquent au XII et début XIII siècle le faire valoir direct, eu égard à l’abondance de la main d’œuvre. A partir du XIII siècle les modes d’exploitation évoluent vers le fermage(14) (15).  Il y a probablement la même évolution à la ferme de Bermeries. Dans cette nouvelle organisation, les moines sont ainsi délégués à la direction. Un jardin et quelques champs suffisent à leur autoconsommation.  La grange reçoit alors le produit des dimes et des champarts. Elle est l’élément essentiel de l’exploitation. Ici à Bermeries, la grange a des dimensions impressionnantes. Rien de surprenant compte tenu du nombre d’hectares que possède l’abbaye.

Dans un recensement de 1339, il est précisé qu’il y a 8 chevaux à la ferme de Bermeries (16). Ce chiffre peut paraitre peu. En effet dans le même recensement il est mentionné 11 chevaux à Sars, 16 à Lampernesse et 26 à la Rosière. L’exploitation de Bermeries est elle plus tournée vers l’herbage ? Les terres sont elles encore boisées ? Y a-t-il déjà beaucoup de terres mises en fermage ? Autant de questions pour lesquelles il n’est malheureusement pas possible d’y répondre.

En 1478, le roi Louis XI, en guerre contre Charles le Téméraire, loge à la ferme Cambron, preuve que la ferme est reconnue d’importance.

Le 12 aout 1514 est passé un accord « en Bermeries, proche de la cense de Cambron d’une pièce de terre, très belle avec un peu de près dit la terre du prêtre Amfroipret ». Cet appointement est fait entre Cambron et le dit pasteur. Il précise les conditions de labourage, de moisson, de fauchage, de fenaison, de fumures entre le censier et le curé (17).

En 1588, à la suite des guerres civiles,  les moines empruntent 50.000 florins en hypothéquant la ferme.

Les difficultés financières passées, la ferme de Cambron rapporte 814 livres avant la Révolution, ce qui représente une somme importante.

Les bâtiments actuels de la ferme datent de la fin du XVIII siècle (Ils avaient souffert des guerres ainsi que la chapelle en face qui avait été démolie et reconstruite en 1779).

Avant les événements révolutionnaires, la ferme est affermée à Pascal Brayere (1717 1771) et à son épouse Marie Barbe Leleu (1707 1771). Leur fille Marie Barbe (1748 1820) se marie en 1770 avec Thomas Joseph Manesse (1746 1821).

Celui-ci achète la ferme en l’An IV (09/1795 09/1796).

Signalons ici qu’à cette date 287,5 hectares de biens de l’abbaye sont vendus en tant que biens nationaux (18). Les bois appartenant à l’abbaye sont vendus vers 1834 et représentent 100 hectares. Seuls 8 hectares de bois supplémentaires étaient du domaine royal.

Donc ces ventes nous permettent de se représenter l’importance des biens de l’abbaye : près de 400 hectares sur les 530 que compte la commune. Certes, nous avons mis en évidence dans les paragraphes précédents la volonté politique de l’abbaye de regroupement de ses terres à Bermeries mais nous en avons ici la preuve. Une telle empreinte de biens ecclésiastiques sur une commune est très rare. Indéniablement l’existence de ce grand domaine monastique a du influencer la vie rurale de ce village.

Thomas Manesse rachète la ferme avec une centaine d’hectares de terres et pâtures dont la chapelle et le moulin. Il y a aussi une autre cense dite du bois de Cambron tenue par Fréderic Evrard qui rapportait 690 livres avant les émeutes de 1789.

En 1831, ses biens appartiennent à ses enfants : Auguste décédé célibataire en 1834 à qui appartenait le moulin à vent, Sophie épouse de Jean Philippe Gravis à Bavay, Thomassine épouse de Nicolas Fauville à Saint-Waast, Ferdinand demeurant à Catillon, Denise épouse de Placide Bricourt à Béthencourt, Constance épouse de Romain Mary à Berlaimont, Nathalie veuve de Florent Sohier à Houdain, Thomas négociant à Valenciennes et Martial, maire de Bermeries (19).

Par acte du 5 juin 1837, passé devant Me Degrelle, tous les héritiers vendent à Martial leurs droits dans fermes, habitations, distillerie de genièvre, graisserie, abattoir, bergerie, grenier, écurie, grange, étable, terres et moulin à vent à faire farine dit le moulin de Cambron avec tout le matériel (20).

Martial Manesse épouse en 1822 sa nièce Denise Henriette Fauville (1798 1863). Il décède le 7 novembre 1844. L’épouse et leur fille Lydie Denise (1826 1861) sont seules héritières.

En 1865 François Fauville, fils de Nicolas et de Thomassine Manesse,  propriétaire à Valenciennes hérite de la propriété. Il garde la ferme jusqu’en 1882 et les autres biens jusqu’en 1891.

En 1906, la cense est occupée par Anicet Senechal, son épouse Amélie Prevost et son fils Gustave. Louis Solau est domestique de ferme.

Alfred Tréca (1851 Douai 1923 Bavay) notaire à Bavay et son épouse Sophie Gravis (1855 1938) petite fille de Jean Philippe et de Sophie Manesse détiennent la propriété entre 1911 et 1925  puis entre 1926 et 1943 leur fils Albert (1880 1967), notaire également à Bavay. En 1945 leur petit fils Michel Tréca Gheerbrandt (1916 1995) en hérite et est cultivateur à Bermeries. (21)

S’ensuivent les Druesne Pauquet puis récemment les Cokelaer (22).

Cette ferme, témoin d’un passé révolu a beaucoup de cachet. Elle est symbolisée par son porche pigeonnier et par son immense grange dîmière.

Le remarquable porche-colombier est ouvert par une charretière à piédroits chaînés et arc cintré rehaussé de quelques pierres. La grange présente un soubassement en pierre de taille, des portes charretières à encadrement harpé en arc surbaissé. Elle présente l’originalité de posséder des corbeaux  de pierre soutenant la toiture.

A la droite du porche se trouve des bâtiments en briques et la bâtière d’ardoise en écaille est plantée de deux lucarnes originelles. En face du porche, le logis surmonté de deux lucarnes propose une porte centrale avec cinq fenêtres en arc surbaissé en pierre sur des montants harpés de part et d’autre de l’entrée. Prolongeant le logis vers la gauche, l’ancienne étable et écurie surmontées également de deux lucarnes sont desservies par une large porte en bois colorée et de deux portes à linteau droit sur jambages harpés. Enfin notons du côté gauche du quadrilatère un dernier bâtiment qui donne à l’ensemble l’aspect d’une ferme au carré.

Elle est manifestement un trésor de l’architecture rurale. Elle est d’ailleurs avec sa chapelle classée monument historique par arrêté du 27 octobre 1971.

  Sources :

(1) M G H DD imperii I 2 Diplomata maiorum domus regia ed G H Pertz Hanovre 1872. Original aux Archives Nationales de Paris

(2) M G H DD Karolinorum I ed E Mühlbacher Berlin 1956 n° 101. Original aux Archives Nationales de Paris

(3) G Tessier Recueil des actes de Charles II le Chauve. Paris 1952 T 2 acte 225. Original aux Archives Nationales de Paris

(4) Annales Hanoniae  par Jacques de Guise ed De Fortia d’Urban Paris Bruxelles  Tome XII  Chapitre XXXI

(5) J J De SMET Cambron première partie acte de 1156 p 91 – acte de 1175 p 8-  acte de 1235 p 30

(6) J Plumet Les seigneurs de Trazegnies au Moyen Age Histoire d’une célèbre famille noble du Hainaut (1100 1550) Mont Saint Geneviève 1959

(7) J J De SMET Cambron première partie p 318

(8) J J De SMET Cambron première partie p 95

(9) La fondation de l’abbaye cistercienne de Cambron (vers 1148) fondation de l’abbaye cistercienne de Cambron (vers 1148)  Suzanne Maarschalkerweerd-Dechamps Revue belge de Philologie et d’Histoire  Année 1985  

(10) Capitula cartarum de Camberone première partie des cartulaires de l’abbaye que le chanoine de SMET publia en 1869.

(11) Cartarum de Biermeries  première chartre du cartulaire de Bermeries chanoine de SMET 1869.

(12) Ces derniers actes sont toujours issus du Cartarum de Biermeries 

(13) Texte extrait du premier cartulaire du Hainaut

(14) Structures agraires et vie rurale dans le Hainaut à la fin du Moyen Age G Sivery

(15) L’ordre cistercien et son gouvernement au milieu du XIII Mahn

(16) Histoire de l’abbaye de Cambron dans les annales du cercle Archéologique de Mons

C Monnier

(17) Manuscrit de l’abbaye de Cambron. Mémoires de la Société archéologique de l’arrondissement d’Avesnes  T XI

Site internet : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k97539087/f270.image.r=CAMBRON

(18) Les paysans du Nord pendant la révolution française G Lefebvre

(19) ADN 3 Q 71 / 15

(20) ADN 3 Q 71 / 16

(21) ADN 35 P 197 et ADN 35 P 199

(22) Châteaux et Maison-fortes en Avesnois C Lompret J Chrétien

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ECONOMIE

L’agriculture (céréales essentiellement) et l’élevage ont dominé l’activité économique du village.

On mentionne cependant une brasserie et une distillerie de genièvre au XIX e siècle.

Calvaire au cimetière daté de 1991
Calvaire au cimetière daté de 1991