Floyon vient de l’ancien nom germanique flewon, qui signifie: « ruisseau qui coule rapidement », allusion au ruisseau de Chevireuil, qui arrose le village.
Les textes font naître Saint Ursmer, abbé et évêque de Lobbes, à Floyon, en 644 ou 645. En réalité, le lieu traditionnel de la naissance du saint, qui est signalé par la chapelle Saint- Ursmer, se trouve sur la commune de Fontenelle située à trois kilomètres dans le département de l’Aisne.
La séparation de Floyon et de Fontenelle est déjà attestée en 1111. Floyon voue un culte très vivace au saint homme.
Les biens de saint Ursmer donnés à l’abbaye de Lobbes (au sud de Charleroi, Belgique) furent acquis par l’abbaye de Liessies en 1143, origine des possessions de cette abbaye à Floyon. Le village, terre des seigneurs d’Avesnes, fut donné par Nicolas d’Avesnes vers 1150 à son fils cadet Fastré qui reçut également le village de la Flamengrie.
Par le mariage de Joye de La Flamengrie avec Gilles de Berlaimont vers 1240, la terre de Floyon fut attribuée à la famille Berlaimont et servit d’apanage pour les branches cadettes de cette maison. En même temps, la dépendance de la terre de Floyon à l’égard de la terre d’Avesnes fut limitée à l’hommage vassalique. En 1681, elle passa, par acquisition dans celle de Préseau
Jadis le village était un bourg fortifié, le château dont il ne reste plus de traces, avait pour propriétaire en 1789, J B de Préseau, Grand Bailli de la Terre d’Avesnes.
Floyon devint la première municipalité républicaine de la région le 16 août 1789 sous l’impulsion du farouche révolutionnaire, alors médecin à Floyon, Jacques-Joseph Lebon.
L’église Saint-Martin, détruite au cours des guerres qui opposèrent les rois de France aux Etats de Bourgogne au XV ème siècle fut probablement rebâtie après le traité de paix de 1493.
L’église actuelle a été reconstruite en 1573 comme l’indique un blason au dessus de la porte gothique. Elle subit de nouveau de nombreux dommages à la fin du XVI ème siècle.
Le choeur fut reconstruit en l’An XII (ADN Série 4 V).
La nef est précédée d’un clocher-donjon jouxté d’une tour ronde, laquelle avait toujours la même fonction, celle de permettre l’accès aux étages de salles de refuge. Voir mon site : églises fortifiées en Avesnois
Au sommet de l’obélisque, un poilu debout, les mains posées sur le canon de son fusil, semble monter la garde.
Il s’agit d’une attitude classique des soldats représentés sur les monuments aux morts français. L’obélisque et le soldat ont une hauteur totale estimée à 4 mètres. L’ensemble reposant sur une dalle, le monument est légèrement surélevé.
2 kiosques à Floyon :
Kiosque à danser rectangulaire entièrement en métal à 4 pieds de faible hauteur déplacé de la Place de Floyon en 1933 au hameau « les Réteaux » lors de la construction du nouveau kiosque.
Second kiosque à danser entièrement en béton datant de 1933, avec la particularité d’avoir un escalier latéral qui le rend unique en Avesnois.
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1 calvaire se situe rue de Beaurepaire et 1 autre au hameau de chevireuil
En 1872 le calvaire appartient à Jean Baptiste GRAVEZ tourneur en bois à Le Nouvion (35 P 586 section A Les Réteaux Lieu dit la Haute Zone n°372).
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Le Ruisseau de chevireuil et les moulins disparus de Floyon :
Floyon est traversé par un ruisseau appelé le ruisseau de Chevireuil dont la source se situe sur la commune de Papleux. Il est appelé ruisseau de Fontenelle dans cette commune avant d’arriver à Floyon. Il a une longueur de 10,2 Km en France et il se jette dans l’Helpe Mineure à Cartignies.
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2 brasseries disparues : brasserie Mercier Lemoine de 1890 à 1900 et brasserie Mangin de 1890 à 1902 achetée alors par Ernest Mangin et son épouse Laure Soclet (activité jusqu’en jusqu’en 1914 à priori).
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