Boussois

Vue aérienne de Boussois

Boussois, née vraisemblablement à l’époque romaine le long de la voie Bavai Trèves, s’appelait Buxetum, nom qui signifiait en latin « lieu planté de buis ».

La seigneurie appartenait, au XIIIe siècle, à Gérard de Jauche, seigneur de Gommegnies. Elle passa au XIV e siècle aux seigneurs de Sivry de Buath, puis aux marquis de Wargnies, dont l’un la vendit, en 1688, au chapitre de Maubeuge. Source : Wikipédia

Commune agricole jusqu’à la fin du XIX e siècle, elle ne comptera que trois ateliers de tissage et trois carrières où l’on extrayait pierre bleue, marbre noir et sable – carrières qui alimentaient un artisanat de la pierre – jusqu’à l’arrivée des glaces, en 1900, qui fera prendre au village ses galons de cité industrielle. La cité du verre naissait.

L’installation de cette entreprise (qui comptera plus de 2000 salariés) aura des répercussions incontestables sur la démographie, l’urbanisme, le développement économique social et culturel de Boussois. Source : Mairie

L’église Saint-Martin Photo Budotradan

L’église Saint-Martin, dite Notre-Dame des Glaces, fut construite avec l’aide des ouvriers des Glaces de Boussois. Elle fut terminée trois ans après le début des travaux en 1926. En 1970 la Verrerie des Glaces la vend pour le franc symbolique au diocèse de Cambrai qui la revend à la municipalité pour l’Euro symbolique.

Collection R Vdb
Source : Lionel Maine
L’école des garçons et la Mairie vers 1910
La Mairie de Boussois
La Manufacture de Glaces de Boussois
La manufacture en 1962
La manufacture de nos jours

Cette glacerie avait été fondé en 1898 par Jules Hénin et la société des glaceries de Charleroi. Elle fusionna avec la compagnie des glaces et verres spéciaux qui avait deux sites, l’un sur Jeumont et l’autre sur Recquignies. Après cette fusion elle se nommera «La compagnie réunie des glaces et Verres spéciaux du Nord de la France »Les trois usines furent détruites pendant la première guerre Mondiale et seule la glacerie du Boussois fut réhabilitée à partir de 1920. La manufacture appartient depuis 2010 au groupe japonais mondial Asahi glass Company.

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le Foyer des Travailleurs de Boussois qui date de 1928 a été transformé en 1993 en Maison de la Citoyenneté. Celle-ci à vocation sociale et culturelle accueille le Musée de la Mémoire Verrière de Boussois.

Le musée de la Mémoire Verrière de Boussois fêtait en octobre 2016 ses 20 ans et son nouvel espace. Voir le site rétro d’Aniche

La visite de ce musé s’impose : il illustre l’histoire des Compagnies Réunies des Glaces et Verres Spéciaux du Nord de la France, plus connues sous le nom des Glaces de Boussois. Vous y découvrirez l’histoire du patrimoine professionnel et familial de la Glacerie de 1859 à nos jours.

Coordonnées :
Maison de La Citoyenneté – Espace Jean Borel
Rue Anatole France
59168 Boussois (à coté de l’église)
Tel. 06 95 02 07 62
Mail lionel.maine@gmail.com
Site  www.ville-boussois.fr/

2 chapelles :en voici leur historique.

Chapelle N.D des Affligés (1866)
Chapelle N.D des Affligés (1866)
Chapelle rue de Moronval
Chapelle rue de Moronval
Boussois cité du Maroc 1956
Boussois Cité Maroc

Kiosque de concert octogonal en acier sur socle de béton élaboré en 1920 Cité du Maroc. Des arcs cintrés forment le chaînage haut.

Boussois

Un deuxième kiosque de concert décagonal implanté en 1948-1949 dans le square Anatole France ou Parc du Rivage. Les poteaux en acier sont reliés en haut par des arcs voûtant.

Le chapitre de Maubeuge détenait la ferme de la Motte à Boussois qui fut vendue comme bien national à Hazard Béthune de Solre-le-Château. Les Carion et les Fissiau semblent en avoir été les censiers entre 1680 et 1790. Quant à Antoine Hazard (1747 1827) marié en 1769 à Marie Rose Béthune (1739 1821) il était en 1772 marchand manufacturier. Il fut également Membre du Conseil Général du département du Nord.

L’adresse actuelle est le 111 rue Anatole France à Boussois (réponse par mail de la Mairie de Boussois le 13/11/2018).

Les glaces de Boussois

Dans les années 1920, la ville de Boussois est le centre d’une des plus importantes manufactures de verre d’Europe.

les glaces de Boussois vers 1970.

1898 : Création par Georges Despret des Glaceries de Charleroi, plus connues sous l’appellation des Glacerie de Boussois.

1908 : Fusion de Jeumont, Recquignies et Boussois. Naissance des Compagnies réunies des glaces et verres spéciaux du Nord de la France.

1914 : Destruction des 3 sites. Seul le site de Boussois sera reconstruit et se lance dans la production de verre pour automobile à la fin des années 1920. L’effectif grimpe jusqu’à 2 500 employés avant la seconde guerre mondiale.

1966 : Le site est le premier en France à se convertir au « verre flotté » (floot glass), procédé révolutionnaire permettant d’obtenir une surface parfaitement lisse, en versant le verre en fusion sur un bain d’étain fondu.

1972 : Intégration des Glaces dans le groupe BSN (Boussois – Souchon – Neuvesel).

1982 : Boussois devient une filiale de PPG (Pittsburgh Plat Glass).

1988 : Le site est repris par le groupe Glaverbel qui deviendra une filiale japonaise de AGC (Asahi Glass Company) puis AGC Glass Europe en 2010.

En 1900, l’essor industriel de la cité passera par la construction des glaces de Boussois, usine de fabrication du verre qui comptera jusqu’à 2 000 salariés, et fera passer la ville de moins de 1 000 habitants à plus de 3 000 aujourd’hui. Les Glaces de Boussois prendront une part importante dans le développement de la ville par la construction de bâtiments (l’église Saint-Martin, un Foyer des travailleurs…) et d’un quartier d’habitation complet de la ville. Ce quartier, nommé la Cité du Maroc (baptisée ainsi en raison du soleil censé illuminer cette cité laborieuse), fut construite au début du XX e siècle à côté de l’usine. Ces habitations existent toujours. Wikipédia.

Le Fort de Boussois

La ville possède l’un des édifices militaires, le fort de Boussois, qui faisait partie d’un ensemble de forts et de constructions militaires construits autour de Maubeugee pour la protection de la ville. Ces constructions militaires font partie du secteur fortifié de Maubeuge de la ligne Maginot.

Ce fort fut le théâtre de combats acharnés en 1914. Il fut assailli par les Allemands qui s’en approchèrent à 150 m en se servant de prisonniers français comme boucliers.L’ennemi lança alors des mines qui achevèrent toutes les destructions précédentes. En 1940, ce fort était le plus puissant de la ceinture de Maubeuge avec trois blocs construits sur l’emplacement de l’ancien fort. Le 18 mai il fut bombardé et le 21 la canalisation de sortie des gaz détruite. Le 22 les français se rendirent, risquant l’asphyxie.

Le bord de la Sambre Photo Budotradan
Poisson en mosaïque Photo Budotradan
Boussois
Entrée côté Élesmes Photo Budotradan