Anor

Vue aérienne d’Anor

Anor signifie domaine noble. Le charme de ce village est avant tout ses étangs enchâssés au milieu de bois admirables. Dès le XV e siècle à chaque étang fut construite une digue à laquelle on y ajouta une vanne pour régler le niveau d’eau et une grande roue en bois pour mouvoir des machines. Ainsi se créèrent des forges alimentées par les gisements de minerai de fer provenant de Féron, Glageon, Trélon, ou bien encore d’Ohain . La plupart de ces usines métallurgiques fabriquant surtout des clous et de petites pièces de fer périclitèrent à la Révolution. A ces ateliers de forges s’ajoutèrent par la suite des verreries, des établissements textiles et des marbreries.

De nos jours, le caractère éminemment rural, avec la forêt, les étangs, les pâtures et les haies se jouxte d’une activité économique, notamment industrielle.Parmi les fleurons de l’industrie locale, citons les Aciéries et Forges d’Anor.

L’église d’Anor vue de face
L’église d’Anor côté sud est

L’Eglise Saint-Nicolas a été incendiée dans la nuit du 07 au 08 février 1930. Reconstruite en 1932 elle fut ré-inaugurée en 1933. Elle fut aussi gravement endommagée lors de l’invasion du 17 mai 1940. Elle conserva cependant sa façade du XVIII e siècle.
Ré-ouverte aux fidèles le 13 septembre 1943, elle vit en 1955 la fin des travaux de consolidations des fondations du bâtiment. En 1983 d’importants travaux de sauvegarde et de sécurité du bâtiment ont été entrepris et ont duré jusqu’en 1985. Ce sont ces derniers travaux qui ont donné à l’église son aspect actuel. 

On y accède par un escalier de pierre bleue de 14 marches. Sa décoration intérieure est une merveille de goût avec sa chaire, table de communion et autel en marbres taillés à Anor. Le Christ qui domine l’autel est une réplique du calvaire de sens. L’église s’orne également de beaux vitraux.

A l’intérieur de l’édifice religieux, figure une dalle funéraire de 1668 inscrite aux Monuments Historiques :

dalle funéraire de Jean Goulard : Voir l’inscription sur culture.gouv.fr

Anor est également le village de l’Avesnois qui compte le plus d’oratoires et de chapelles. Il existe un calvaire.

Un kiosque à musique a disparu en 1958.

La Mairie d’Anor : voir son site
L’école maternelle transformée en Médiathèque
Jolie Fontaine en pierre bleue rue de la Gare
La Gare d’Anor et son histoire
Un des étangs d’Anor : l’étang milourd

Deux circuits de grande randonnée (GR) passent dans la commune ainsi que plusieurs circuits locaux et dont un thématique transfrontalier : le Circuit de la fraude et de la contre bande Les Gabelous.

Si vous êtes intéressés par l’histoire des forges et des moulins vous pouvez consulter mon site Moulins en Avesnois au fil de l’eau

Je recommande le blog de Chrisnord qui est très instructif car il relate sous toutes ses coutures l’histoire du village. Le travail de ce passionné est très méticuleux.


Trois verreries ont existé à Anor: la Verrerie des comtes d’Inzel, la Verrerie Noire, et la Verrerie Blanche. Histoire des verreries d’Anor : Voir le site Wikipédia

Brasserie d’Anor

De source orale la brasserie aurait été fondée en 1896. Elle porte successivement les noms de Martin, puis Hotte Martin ; en 1906 elle prend le nom de Warocquier Roger puis Warocquier et Cie. La brasserie-malterie cesse de fonctionner dans les années 1970 et est convertie en dépôt de boissons. Actuellement elle sert de locaux à un garage. 
En 1927 la brasserie produisait environ 10 000 hectolitres de bière de fermentation haute, conditionnée en bouteilles depuis 1921 ; en 1946 la production était de 25 000 hectolitres de bière de fermentation basse de marque Rona. 
En 1946 environ 30 personnes étaient employées par la brasserie.

Description : Atelier de fabrication à un étage carré avec toit à longs pans en tuile mécanique et ardoise, percé de baies en plein cintre ; pièce de séchage couverte de tuile mécanique avec monte-charge en métal ; salle des machines et entrepôt commercial en rez-de-chaussée couverts de matériau synthétique ; entrepôt industriel en rez-de-chaussée ; cheminée d’usine en brique, de section circulaire à base carrée ; logement patronal à un étage carré et étage de comble avec toit en pavillon, terrasse et toit à longs pans en ardoise.

Source : culture.gouv.fr