C’est la banlieue basse d’Avesnes. La commune porta d’ailleurs ce nom jusqu’à la Révolution. A cette époque le bois appelé la Haie d’Avesnes couvrait la plus grande partie de son territoire.
Cette commune a la particularité de ne pas disposer de cimetière, ni d’église.
- 6 oratoires et 2 chapelles :
Saint-Liénard (1696), Saint-Antoine-de-Padoue (1717) Notre-Dame-des-Affligés (1765), Sainte Pétronille (1830); Notre Dame-de-Walcourt, un oratoire de 1870, 1 chapelle Notre-Dame-du-Bois, et 1 chapelle Evrard Bricart. - 1 Monument aux Morts.
La grand-route pavée Maubeuge-Avesnes traverse alors tout le village ; Au fond de la place communale, on remarque — difficilement il est vrai — un kiosque à danser, en fer forgé, de forme rectangulaire et à huit pieds. On voit aussi des bornes en pierre grise : elles avaient servi à délimiter la place et, jusqu’en 1930, vingt-huit d’entre elles survécurent. Le bâtiment mairie-école (à droite.) a été construit en 1888-89, mais en 1834 la commune avait déjà bâti une école pour filles et garçons, dont il ne demeure aujourd’hui aucune trace.
Le monument aux morts de la guerre 1914-18 a été inauguré le 3 juillet 1921, M. Desormeaux étant maire, avec bénédiction par le curé-doyen d’Avesnes à 9 heures, et cérémonie officielle à 17 heures, la messe pour les douze soldats tués et les trois victimes civiles ayant eu lieu le lundi 27 juin à la collégiale d’Avesnes, puisque Bas-Lieu, comme Haut-Lieu, n’a pas d’église
Obélisque de pierre avec un décor en bronze et sur les faces latérales les noms des poilus de Bas-Lieu Sur la face principale du cénotaphe, une épée est accrochée à une gerbe composée d’une branche de chêne et d’une branche d’olivier Le monument est haut d’environ 3 mètres. Il est entouré de lourdes chaînes en fonte et de quatre colonnettes de pierre. Description supplémentaire, inscriptions présentes sur le monument, les noms des morts sur le site de l’université de Lille.
- 1 Kiosque à musique, type kiosque à danser.
Le nouveau kiosque conçu par les Ferronneries avesnoises est un kiosque rectangulaire à 4 pieds en acier galvanisé à chaud à Honnechy (Cambraisis). Il a coûté 14 756€ (éclairage compris).
Le nouveau kiosque a été inauguré le 21 juin 2016.
Le Passé historique de Bas-Lieu :
Son histoire se confond avec celle d’Avesnes. Aux Trois-Paves, sur l’ancienne route de Maubeuge, se trouvait la Cense a Longe, disparue aujourd’hui. Elle fut le quartier général de Jourdan et Carnot pendant la bataille de Wattignies. La table de marbre sur laquelle ils firent leurs plans se trouve au musée Villien a Avesnes.
Avant d’arriver aux Trois-Paves, sur la droite en direction de Maubeuge, se trouve l’ancien domaine de La Jonquière, qui appartenait sous l’Empire à une famille de magistrats d’Avesnes, les Marit. Ce domaine renfermait un cimetière privé où les familles aristocratiques, qui s’étaient séparées de l’Eglise, se faisaient enterrer. Gossuin y avait fait préparer son tombeau, mais il fut enterré au Père Lachaise en avril 1816 et ce fut son coeur qui fut déposé à La Jonquiere, avant d’être transféré dans le hall du musée Villiens. L’ensemble du monument funéraire de La Jonquière a été transporté également dans le hall du musée.
Source du Texte : « en flanant dans l’avesnois » de Jean Mossay.
3 briqueteries et 3 brasseries ont existé à Bas-Lieu : la brasserie Renouard de 1890 à 1902-la brasserie Bonnevie de 1890 à 1914 devenue après la première guerre mondiale jusqu’en 1940 la brasserie Dindin et enfin la brasserie Broez (1902 1920) dite brasserie Lorraine avant sa disparition en 1940.