L’abbaye de Maroilles possédait à Beaudignies un four banal, une brasserie un moulin, des courtils ainsi que des terres. Le village était le siège d’une seigneurie importante qui appartenait à l’illustre famille de Carondelet.
En effet propriété d’Antoine Gongnies seigneur de Vendegies-au-Bois, gouverneur de Bruxelles et du Quesnoy, dans la seconde moitié du XVIe siècle, la seigneurie passa par le mariage de sa fille Michelle de Gongnies avec Ferry de Carondelet à la famille de ce dernier qui la conserva pendant plus de deux cents ans. Le dernier seigneur du lieu, Charles de Carondelet de Beaudignies, revenu après la tourmente révolutionnaire, devient maire du Quesnoy sous l’Empire.
Reconstruite en 1825, elle a gardé son donjon, flanqué d’une tourelle ronde à meurtrières.
Le Passé de Beaudignies :
L’église fortifiée du village et le château des seigneurs de Beaudignies, implantés dès le Moyen-Age, furent soumis à diverses reconstructions : l’église, en grande partie reconstruite au XIXe siècle, est dotée d’une tour massive dont le soubassement en grès semble plus ancien ; le château, rebâti en 1780, présente un appareillage en brique et pierre et une toiture à pans brisés.
Le village fut le siège au cours du XIXe siècle d’une industrie diversifiée : sept carrières de grès et de silex, cinq moulins à eau, trois brasseries (Auguste Boez 1890 1902- Caffiau 1902 1914-Crampon 1890-1910 devenue la brasserie du Marais rue de Solesmes 1910 1939), une fabrique de broches pour filature, des fours à chaux et une sucrerie créée le 13 mars 1882 et dissoute le 1er mars 1909. Base Mérimée
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