Ce petit village se situe sur le ruisseau du Pont-de-Pierre et la route de Solre à Jeumont. En 1128, on le trouvait sous le nom de Berella. Il fut doté de franchises en 1292. Il possédait déjà au XVI e siècle un château féodal.
Une des pierres funéraires porte une inscription latine, à la mémoire de Philibert-François de Milot et de Marie-Françoise de Maldonade, seigneurs de Bérelles, et rappelant une fondation en faveur de 5 pauvres du pays, en 1713. Quatre autres pierres tombales évoquent la mémoire des curés de Bérelles au XVIII e siècle.
L’église compte également une cloche inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques. Cette cloche, nommée Maldonade, fut réalisée en 1700 par un certain Félix Ganard. Elle porte une inscription : « on m’appelle Messire Nicaise de Maldonade, prestre, seigneur de Bérelles, archidiacre de Hainaut et chanoine de l’église métropolitaine de Cambrai, et Dame Françoise de Maldonade, dame de Molembaix, du temps de maistre Nicolas Depry, curé dudit Bérelles ».
On a découvert, maçonnée dans le mur de fondation du clocher (côté nord), une pierre ovoide à deux éléments. Il s’agirait là de monuments funéraires, datant de la plus haute antiquité. Cette forme en œuf laisse à penser qu’elles étaient symbole de résurrection en même temps qu’un lien de culte gaulois.
Source du texte : L’office du Tourisme du Solrézis
- Vue prise du S-E, en Hiver. Le centre du village est a droite. Au premier plan, à gauche, Julien Cailliez, régisseur du château, de la ferme, et du domaine forestier (175 ha.) appartenant alors a Ulysse Rouvière, maire de Bérelles, directeur à Jeumont de , »l’Electrique » (ancêtre des F.A.C.E.J. et de Jeumont-Schneider). On aperçoit un groupe de cinq hommes (le personnel ouvrier) parmi lesquels Alfred Cailliez, frère de Julien, garde-chasse et pêche, Ernest Mairesse, Serge Deltour, et « le père » Etienne Noulin, chef de cour, renommé pour les galettes au blé moulu qu’il confectionnait lui-même afin de nourrir les nombreux chiens de chasse et de garde.
- Architecture assez complexe, qui date du dernier quart du XIX e siècle lorsque le domaine appartenait au baron Dusart de Molembaix (qui avait aussi, notamment, le château de Bellignies). Les bâtiments du bas sont : à gauche, la ferme (elle comportait une infirmerie vétérinaire, non visible ici) ; au centre, avec vitrages, la centrale électrique ; a droite, la chaufferie. L’ensemble est bâti sur de très anciennes fondations ; au XVI e siècle il y avait encore un château-fort qui fut restauré puis démoli au XVII e siècle.
Ce château féodal détruit au XVII e siècle fut relevé en 1704. Cette demeure aux murs massifs flanqués de tourelles et blanchis à la chaux, s’élève sur le versant sud d’un coteau, en face d’un bois qu’elle domine de ses terrasses.
Calvaire BEVER du nom de son fondateur. Il s’agit très probablement de Victor Bernard BEVER né en 1804, décédé en 1876 rue Bout de la Haut, cultivateur et célibataire. Il fut maire de 1853 à 1865.
On peut observer trois oratoires à Bérelles :
Oratoire Saint Hubert : au centre de Bérelles à l’intersection de la D 80 avec la D 963 (Rue de Solrinnes / Route de Jeumont).
Oratoire St Pierre dans le parc du Château. Cette belle potale a son premier élément en pierre qui fait office de marche.