Bousignies-sur-Roc n’est une commune indépendante depuis la Révolution car il était auparavant un hameau de Cousolre et appartenait donc au chapitre des Dames Chanoinesses de Maubeuge.
Il fut rattaché à la France, en même temps que Maubeuge lors du traité de Nimègue (1678). Le village s’étage sur les pentes de la rivière de la Hante.
Une école pour les garçons avec mairie a été construite en 1847 et agrandie en 1852. Une école de filles a été érigée en 1880.
4 oratoires et 6 chapelles dont l’oratoire Sainte-Aldegonde datant de 1681.
Il y avait à Bousignies comme à Cousolre des marbreries :
La Hantes fit la gloire au XIX siècle de deux scieries de marbre, l’une au Petit Fayau, et l’autre au Terme du Mont. En 1868 l’une, de huit armures, appartenait à M. Théophile Beaugrand, et l’autre, de quatre armures, à M. Philibert Beaugrand, de Solre-St.-Géry.
Retrouvez tous les détails de ces deux scieries sur mon site Moulins en Avesnois
Le village était en grande partie détenu par le chapitre de Maubeuge qui, outre, le moulin, y possédait les fermes de Gérard-Croix (Géraud-Croux), de Landignies dont la présence est attestée dès l’an 1260 et de Hurtebise dont l’exploitation agricole est déjà mentionnée en 1128. Hurtebise signifie littéralement frappe-bise ou hurle-bise. La cense bâtie donc sur une plaine venteuse est placée le long de la chaussée romaine de Bavai à Trèves, au point de jonction de l’ancien chemin de Mons. Elle servit de gite à Louis XIV lorsqu’il vint dans le Hainaut pour en faire la conquête. Philippe Fournier marié à Marie Jeanne Ronelle en était le censier en 1743.
http://patrimoine-avesnois.fr/censes/les-censes-du-chapitre-ste-aldegonde-de-maubeuge/
La commune a comme autre particularité de posséder, sur son territoire, une « source pétrifiante » ; en fait, une source naturellement saturée en carbonate de chaux . Elle se trouve au sommet d’une colline boisée, nommée Bois de Squinchaux, elle se jette dans la Hante, à quelques centaines de mètres de sa naissance.
En montant jusqu’à la source de cette fontaine, on peut remarquer, dans les nombreuses ramifications de cette source, la couche blanchâtre posée sur les cailloux autour. Cette fontaine dite « pétrifiante » est du même type que celle de Saint-Alyre, près de Clermont-Ferrand.
La balade en vaut la chandelle. Toutefois, pas sans avoir pris le soin d’emporter des chaussures adaptées car la pente du bois est assez raide, et après avoir demandé l’autorisation du propriétaire pour le passage dans ses pâtures menant au bois communal.