Le nom de cette pittoresque commune toute en bosses, verdure et sources, vient du Latin mons = montagne, ou colline… ; On trouve dans des archives Magnus-Mons au IX e siècle et Grand-Mont en 921.
Ce village du canton de Solre-le-Château, avait déjà en 1792, construit un bâtiment à usage d’école : c’est sur cette carte postale de 1906 la maison de gauche avec assise et chaînages en pierre, et son clocheton d’où partaient les signaux des horaires scolaires ; aujourd’hui le clocheton, l’escalier à rampe en fer et le fort perron aux abords fleuris ont disparu, un monument aux onze morts de 1914-18 a été érigé en face.
Partagé par le sillon profond du ruisseau, Dimont abrite une église du XV e et XVI e siècle de style gothique très pur.
La voûte ogivale du chœur de cette église est en brique et en pierre.La dédicace à saint Georges, martyr du IV e siècle et patron de la chevalerie et des armes, témoigne de l’influence des seigneurs de Courtrai ayant vécu à Dimechaux. Dès 1222, un concile national fait de la Saint Georges une fête d’obligation. Une pierre tombale garde le souvenir d’un curé mort en 1595.
- Le porche, de la fin du XV ee siècle, abrite une porte à vantaux en bois et ferrures. Celle-ci a conservé les traces des coups de hache portés pendant la Révolution.
- La chaire de Vérité, du XVème siècle est en bois de chêne. Cette chaire, avec son abat-son et son balustre ajouré, est du style gothique. Les panneaux de la cuve sont finement sculptés de motifs floraux.
Il appartient en 1902 à la veuve VIRLET Hippolyte (ADN 35 P 387). Né en 1815 à Beugnies Hippolyte était maçon .Il s’est marié en 1846 à Quiévelon avec LEFEBVRE Adélaïde Il s’est installé à Dimont en 1847 où il est décédé le 22/08/1866. Son épouse née en 1821 à Quiévelon, cultivatrice en 1902 est décédée en 1907 à Dimont. Le calvaire a donc été construit entre 1847 et 1866.
Elle est l’ancienne église du Hameau d’Offies situé à 1 km de Lez Fontaine mais rattaché à Dimont à la Révolution. Elle est entourée de son cimetière. Elle est appareillée en grosses pierres. Le clocher dispose d’abat-son au couchant et au levant avec à sa pointe une croix surmontée d’un coq. Cette belle chapelle — toujours debout — de ce hameau est consacrée a Jean-Baptiste, patron des couteliers, des enfants et des pâtres. Jusqu’en 1850, de nombreux bergers du Hainaut se réunissaient chaque 24 juin a Offies pour des agapes fraternelles.
Le moulin de Dimont est déjà cité au XIV e siècle. Il appartient avant la Révolution au duc d’Orléans. Acquis par Jean Pierre Noiret d’Avesnes puis en 1793 par Adrien Gras, ce dernier en vend la moitié en 1806 à Joseph Amand Hazard et Marie Ursule Lecat son épouse. L’autre moitié est vendue en 1816 à Amand, Marie Joseph et Sophie Hazard.
Ferdinand Herbecq (1781 1862) marié à Rosalie Philippe (1785 1830) devient le propriétaire en 1828 du moulin. Sa petite fille Marie Elvina épouse de Georges Augustin Dequesne, clerc de notaire, en hérite vers 1875. Georges devient meunier et exerce toujours le métier en 1906. Le fils Alfred né en 1876 prend le relais mais le moulin ne fait plus de farine dès 1914. On peut encore admirer le bâtiment.