Les premières populations fontagnardes stables se sont installées sur ce qui est aujourd’hui le hameau de Malgarni, à l’époque mérovingienne : Malgarni s’appelait alors Wattignies ou encore Fontanae (« les fontaines » en latin), nom qui subsista et qui s’appliqua ensuite au village entier. Vers les années 770-780, Fontaine devint une dépendance d’un noble landrecien nommé Aldebert. À sa mort, c’est son fils Rodin qui hérita de Fontaine-au-Bois. Or, ce même Rodin fut nommé chef de la toute nouvelle abbaye de Maroilles par Charlemagne et donc Fontaine-au-Bois devint la propriété de l’abbaye pendant quelques siècles. L’histoire de Fontaine fut ensuite marquée par la vive querelle qui opposa l’abbaye de Maroilles à l’abbaye du Cateau. Cette dernière, en effet, possédait la « terre de Saint-André », une petite partie du hameau de Wattignies, et cherchait à prendre possession de tout le village. En 1248, le conflit fut réglé par Jean d’Avesnes : celui-ci donna raison à l’abbaye de Maroilles et à son représentant sur place, le seigneur Wautier de Bousies. Ce village a subi toutes les conséquences des sièges de Landrecies, dont il était l’une des défenses avancées. En 1793 et 1794, il y eut des combats violents entre les troupes françaises et autrichiennes, ce qui amena la destruction complète du village. La situation militaire de Fontaine-au-Bois explique donc que son église fut fortifiée.
Les fortifications sont basées sur ce donjon construit en moellons de gré, sans fenêtres, et qui à l’origine n’aurait pas comporté de porte. En effet sur la façade une date indiquant 1807 semblerait être l’année où la porte fut percée.
L’église de Fontaine-au-Bois dépendait de l’abbaye Saint André de Le Cateau. Elle est visible dans les albums de Croÿ et apparaît avec son très important clocher-donjon muni de contreforts. L’église était ceinturée par un cimetière fortifié avec à chaque angle une tour circulaire coiffée en poivrière.
Ensemble source-lavoir, récemment restauré, dont s’écoule l’Hirondelle en direction de Bousies.
Le kiosque de concert fut inauguré le 21 juin 2011 par M. Jean-Luc Pérat, député et M. Jean-Pierre Abraham, maire de Fontaine-au-Bois. Terrassement effectué par Yves Carpentier, maçonnerie par Christophe Delfosse, ferronnerie par Jean Pierre Bisiaux et couverture par Dominique Leclercq. (Source : 2c2m)
Calvaire érigé à priori après 1933.
Les cimetières britanniques : un premier cimetière situé dans la ruelle Hainaut à l’intérieur du cimetière communal, est constitué de 95 tombes. Un autre, Cross Roads Cemetery, abrite plus de 750 corps de jeunes Britanniques tués lors des combats violents qui eurent lieu en 1918 pour la prise de contrôle de Landrecies et de la forêt de Mormal.
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Sur le plan économique et social, il est à noter une vie associative et un secteur artisanal très actifs. Si le nombre d’exploitations agricoles a chuté à moins d’une dizaine (contre 41 en 1950) et s’il ne reste qu’un seul estaminet contre 27 en 1900, on constate un très fort développement récent des constructions et rénovations d’habitations. Preuve de la qualité de vie que propose Fontaine-au-Bois. rédacteur : Jean Marie Leblanc, natif du village et ancien directeur du Tour de France de 1989 à 2006.
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Petites routes de campagne, chemins empierrés et de terre, vous entraînent à la découverte du bocage et de la lisière forestière.
Un circuit permanent de VTT et randonnée pédestre départemental a d’ailleurs été labellisé et la Randonnée du Bocage, organisée par le Club VTT Nature, principale manifestation locale, rassemble plus de 1000 participants chaque année au mois de mars.