Il n’y a pas de forêt à Forest. C’est que primitivement « forest » veut dire » ce qui est réservé, ce qui est dehors (fors). C’était donc un territoire réservé à la chasse des souverains ou des seigneurs. Par une charte de 1180, le monastère de Saint-Denis donna au comte de Hainaut tous les biens qu’il possédait dans le voisinage de Solesmes, pour y bâtir un village du nom de Forest, exempt de la loi du Quesnoy. L’origine confirme donc ici l’étymologie. Il s’agit donc d’une ville neuve où il y avait à essarter. La situation du village sur la route de Bavay à Vermand, lui a valu bien des ravages. en 1914 la commune fut entièrement détruite. Lire Histoire de Forest (arrondissement d’Avesnes) / par l’abbé S. Poulet, curé de cette paroisse
Il y avait encore avant la seconde guerre mondiale deux tours de garde, en bordure de la chaussée, près de l’église, vestiges d’anciennes fortifications : lire le magazine » Jadis en Cambrésis « de mai 1978 concernant le Fort. L’une d’entre elles a été restaurée en 2012 :
En 1932 Mr et Mme Pruvot Henniaux Léonce Germaine, cultivateur et marchand de bestiaux rue du Cateau en sont propriétaires. Le calvaire provient des arrières grands-parents de Léonce : Aimé Pruvot 1827 1875, cabaretier et son épouse Victoire Legrand 1823 1903 l’ont fait ériger en 1863.
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Ancien moulin :
Long de 9,6 km, le ruisseau de Richemont prend sa source au Pommereuil et se jette dans la Selle à Montay. Il longe l’extrémité sud du territoire de Forest-en-Cambrésis où un moulin exista entre 1820 et 1920. Voir mon site Moulins en Avesnois au fil de l’eau
Anciennes brasseries :
2 brasseries en 1905 : l’une au nom de Siméon Danjou marié à Laetitia Lacomblez et l’autre au nom d’Achille Payen marié à Adolphine Sard.
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