Gussignies

Gussignies est un petit village du Bavaisis, bâti dans un site très pittoresque et dans la vallée boisée et ravinée de l’Hogneau.

Guis-Geniis est attesté dès le XI e siècle, étant donné en 1088 au prieuré d’Aymeries. Le nom de Gussignies apparaît au XIV e siècle.
La famille de Fourmestraulx-Saint-Denis possédait la seigneurie de Gussignies en 1789. 

À la fin du XIXème siècle, quatre carrières de marbre et deux scieries de marbre sont en activité. Aujourd’hui, une brasserie artisanale fabrique de la bière dite « de La Jonquille ».

L’église Saint-Médard de Gussignies Photo Havang

Cette église a été construite en 1772 , date inscrite sur la voûte de la première travée.

Des travaux de réparation des vitraux sont attestés en 1809 par l’architecte Lembourg, puis en 1840 par l’architecte Trussy, en 1907 par l’architecte Neulliès (couverture) et en 1921 par l’architecte Armbruster.

Elle possède un plan allongé à trois vaisseaux, une tour-clocher et une abside à trois pans. La nef est un vaisseau aveugle. L’élévation est en brique, la pierre étant utilisée pour le soubassement, le chaînage des baies et le portail de la tour clocher.

Un ostensoir en argent ciselé datant de 1699 fut commandé par Adrien Derombize, curé de Gussignies.

La chapelle funéraire Cornu-Godefroid65 au cimetière.

La Mairie
Le Monument aux Morts
Inscriptions présentes sur le monument
Bénédiction du Monument aux Morts de la Grande Guerre
Souvenir du 30 septembre 1923
Le calvaire de Gussignies Chaussée Brunehaut / Rue Charles de Gaulle
Kiosque à musique construit en 1948
OratoireD24 X chemin du Pluvinage
Oratoire D24 X Chemin du Pluvinage

Abandonné dans les broussailles, il devient indispensable de libérer cet oratoire de cette végétation et de le restaurer.

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Chapelle Prudence
Chapelle Prudence
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La chapelle Prudence dédiée à Notre Dame de Bon Secours située rue de la Chapelle a été érigée par Pierre Loiseau et Prudence Dupont en 1833 selon les circonstances ci dessus.

Muse grecque Thalie par l’artiste belge Nand Huygue.

Le Moulin

Le moulin de Gussignies
L’ancien moulin de Gussignies 2010
Le moulin de Gussignies transformé en centre aéré

Le seigneur de Gussignies, Pierre-Hyacinthe de Fourmestraux, sollicite l’autorisation d’ériger un moulin à eau à farine à un tournant à Gussignies. Le Bureau des finances, après s’être renseigné et avoir entrepris les formalités d’usage, le lui accorde le 16 décembre 1784, suivi de l’octroi du roi le 31 mai 1786, à charge de payer annuellement 15 florins au domaine.

Le moulin, bâti en pierre et couvert en ardoise, à deux tournants sur deux huitelées de terre, occupé par Pierre-Philippe Portier est vendu comme bien national le 27 ventôse an 6 (17 mars 1798) à François-Pierre Legendre au prix de 233.500 livres.

Il appartient ensuite à Alexandre-Jean-Pierre Gillet Ducouvray, propriétaire à Paris, qui décède le 15 juillet 1813, époux de Marie-Louise-Charlotte Simon, qui laisse à son épouse le quart, et à ses deux enfants, Alexandre-Jean-Charles Gillet Ducouvray et à Amédée-Madeleine Charles Gillet-Ducouvray les trois-quarts du moulin à eau à deux tournants avec la demeure du fermier.

Le moulin appartient ensuite à Marie-Catherine Bury, demeurant à Paris, qui le vend par adjudication du 4 septembre 1820 à Philippe-Joseph Michez, cultivateur à Roisin (Belgique). Le 5 juin 1832, le maire De Fourmestraulx Saint-Denis se plaint auprès du préfet que Philippe Michez a sans autorisation, rajouté un deuxième tournant en les mouvant par-dessus, convertissant en marais les terres en amont. Le rapport de l’ingénieur du 27 décembre suivant rappelle les mêmes faits : la ventellerie est composée de 5 vannes présentant un débouché de 8,20 m en très mauvais état, deux seulement pouvant être manœuvrées et la plus large au centre a été maçonnée. Il insiste sur la dangerosité du vannage et préconise un déversoir et une nouvelle arche du pont pour le passage des voitures. L’arrêté est signé le 17 mai 1833. Philippe-Joseph Michez adresse au préfet le 31 juillet 1833 un long mémoire, dans lequel il indique notamment que S. Defourmestraulx père a « abusé de la concession obtenue en usurpant le droit de construire un deuxième tournant. Lorsqu’ à l’émigration du S. Defourmestraulx père, l’usine dont s’agit devint la propriété de l’état, il s’y trouvait deux tournants, c’est ce que constate le procès-verbal d’estimation dressé le onze pluviôse an six, pour arriver à la vente domaniale … . C’est le locataire précédent, qui par négligence avait laissé tomber la roue en délabrement, et qu’il a reconstruit en 1830 ».

Le rapport de l’ingénieur du 21 décembre conclut que le moulin peut rester à condition de restaurer les vannes, de conserver les roues qui sont actionnées de côté et de construire un déversoir de 3 m. L’affaire va encore traîner plusieurs années et aboutir à l’ordonnance royale du 19 février 1836.

Le 1 er décembre 1843, Philippe-Joseph Michez écrit au préfet « songeant à établir un nouveau tournant à son moulin, et à affecter ce tournant à moudre des écorces de tannerie ; qu’il n’existe dans tout le canton de Bavai, qu’un seul moulin, situé à Hergies, ayant cette destination …». En fait le nouveau tournant est déjà construit et prêt à fonctionner.

Le 10 avril 1844 le sous-préfet renvoie le dossier avec un avis défavorable. Philippe-Joseph Michez meurt et c’est sa veuve Sophie-Joseph Houzeaux qui poursuit l’affaire. Le maire soulève encore des remarques contre le moulin, ce qui oblige l’ingénieur à demander le 5 juin l’annulation du procès-verbal de récolement, puis il revient le 7 juillet sur son annulation. L’arrêté autorisant la construction de la troisième roue est enfin signé le 14 août 1845, à condition de ne rien changer au niveau de la retenue fixée le 19 février 1836, arrêté rendu définitif le 11 août 1846.

Le moulin à trois tournants dont deux pour le blé et une pour l’écorce est mis en vente à plusieurs reprises entre novembre 1851 et juin 1852. François Dazin propriétaire-rentier, demeurant et domicilié à Bavay en devient propriétaire le 5 août suivant. Il accorde le moulin en location à Sophie Houzeaux veuve Michez le 6 août 1852, résilié le 5 juillet 1853.

Le moulin est converti en scierie de marbre par arrêté préfectoral du 8 janvier 1856. Elle est louée à Camille De Louvencourt le 15 mai 1856.

François Dazin meurt le 27 septembre 1873, célibataire, laissant à ses frères Désiré et Louis-Joseph, ainsi qu’à ses neveux Charles et Agnès Delcroix, et ses petits neveux Gustave, Rosa et Maria Liénard la scierie louée à M. De Louvencourt par acte passé devant le notaire Me Coulmon le 15 mai 1856. La scierie appartient en dernier lieu à la Société Anonyme Marbrière d’Avesnes, et cesse de fonctionner en 1932. Le grand bâtiment qui existe encore est devenu un Centre aéré.

La Brasserie au Baron

Estaminets flamands : Le Baron à Gussignies
La Brasserie Au Baron
File:Brasserie Au Baron, Cuves de Brassage.jpg
salle de brassage

Autrefois annexé au moulin à eau cité ci-dessus, retrouvez tous les renseignements de cette brasserie sur son site dédié.

C’est en 1973 que débute l’aventure de la brasserie «Au Baron». Alain Bailleux y fait alors l’acquisition du dernier bistrot du village. Il y rencontre Danielle qui deviendra son épouse. Ensemble, ils se lancent dans la petite restauration. Face au succès, ils ouvrent la salle du restaurant ou y sera préparé de succulentes grillades au feu de bois dans une ancienne cuve de brasserie. Mais l’aventure ne s’arrête pas là…

Plus tard, Alain et son père, maître brasseur retraité, se lancent un défi ; créer une brasserie artisanale.
Ce sera chose faite le 8 juin 1989 quand Gussignies inaugura la brasserie du village avec la Saint-Médard, une bière inspirée des fermes-brasseries d’autrefois. Le printemps suivant, alors que les sous-bois se parent de fleurs jaunes, la cuvée des jonquilles sort des cuves.

Depuis quelques années, Florence et Xavier ont repris les rênes de l’entreprise familiale et continue à faire prospérer le Baron en y annexant une boutique du terroir où vous pouvez acheter les bières et les produits des producteurs locaux.

Une ancienne scierie à jamais disparue

La scierie de marbre de Gussignies

Le 17 mars 1822, les sieurs Delaugardière et compagnie propriétaires de la scierie de marbre établie à Houdain désirent obtenir l’autorisation de construire une nouvelle scierie sur un terrain situé en la commune de Gussignies. Le préfet ordonne le 2 avril de la publier. Le maire certifie le 8 mai que la demande a été affichée, et qu’il est favorable. Par devant le notaire Cagnon, le 27 mai 1822, un bail du terrain est accordé par Anthémis-Hyacinthe-Pierre-Guislain comte de Fourmestraulx Saint-Denis à Jacques-Louis-Hypolite Ribault Delaugardière, propriétaire demeurant à Louvignies-Bavay et François-Joseph Thiébaut, percepteur des Contributions directes demeurant à Bavay, pour une durée de 40 années à commencer le 1 er mars 1822, et à charge d’y établir une usine à scier du marbre. Le directeur des Douanes donne aussi son accord le 8 juillet

Le 25 décembre 1823, devant Me Cagnon, Delaugardière cède sa moitié à François-Joseph Thiébaut. L’usine à deux tournants, un de chaque côté du bâtiment occupe plus de 150 ouvriers. L’arrêté préfectoral signé que le 16 décembre 1824 autorise la conservation du moulin et décrit les travaux à effectuer. L’ordonnance royale est signée le 22 juin 1825.

L’établissement a « deux roues à pots et 80 lames et sa tenue est en pierre. L’usine est alimentée d’eau par de vastes étangs servant de réservoir, le site est très pittoresque, le coteau est charmant ; l’atelier de marbrerie et de polissage est à Bavay. M. Thiébault a une très belle carrière à Hon-Hergies d’où il tire le St Anne de France, il fait venir du marbre de Boulogne et beaucoup de granit des Pays-Bas. En général ses ateliers sont en grande activité et il fait beaucoup d’envoie de marbre travaillé dans diverses directions de la France, il occupe près de 80 à 100 ouvriers »

Joseph-François Thiébaut sous-loue la scierie à Dequesne et Compagnie par acte s.s.p. du 26 mars 1828. Anthime-Hyacinthe-Pierre-Ghislain comte De Fourmestraulx Saint-Denis, décède à Gussignies le 24 janvier 1867, époux d’Anne-Marie-Adélaïde d’Hangouwart. Il laisse deux filles : Zoé De Fourmestraulx Saint-Denis et Mathilde De Fourmestraulx Saint-Denis, qui héritent de la scierie alors occupée par Anatole Crapez, banquier à Bavay, suivant bail verbal du 30 novembre 1866. Sa veuve et les enfants renouvèlent la location par acte du 20 novembre 1871. Le 16 décembre 1885, Zoé-Albertine-Adélaïde De Fourmestraux épouse d’Anne-Philippe Picot de Moras décède à Gussignies. La scierie revient à ses enfants qui héritent aussi d’une scierie à Bellignies. La scierie est vendue par la famille et acquise par Francis-Edouard-Marie Le Normand de Lourmel, baron du Mourmelin lieutenant au 8′ régiment de cuirassiers et Noémi-Antoinette-Marie-Lucie Vautier son épouse demeurant à Senlis.

En 1898 la Société anonyme Marbrière d’Avesnes, propriétaire de la scierie établit une école gratuite d’apprentissage pour le métier de marbrier. La marbrerie cesse son activité vers 1927. Il n’en reste qu’un barrage enfoui dans la forêt.

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Le Château de Gussignies Photo Budotradan

La seigneurie de Gussignies était possédée au XV e siècle par la Maison de Haynin et au XVI e siècle par la famille de Cordes11.

Le château féodal de Gussignies a disparu; le château actuel date de la fin du XVIII ee siècle, lorsque le Comte de Fourmestraulx fait construire un pavillon de chasse constitué d’un couloir desservant des boudoirs (tradition orale), origine de l’actuel château12.

Au début du XIX ee siècle, Anthime-Hyacinthe de Fourmestraulx établit une scierie de marbre en bas du château, le long de l’Hogneau, et exploite une carrière13.

Le comte Anthime Hyacinthe de Fourmestraulx Saint-Denis a eu deux filles qui se partagèrent le château : Mathilde (1809-1894) épousa Bertrand Delpoux de Nafines et Zoé (1817-1885) épousa le comte Anne Philippe Picot de Moras. Le château, était en mauvais état et trop petit pour accueillir les deux familles. Il fut transformé en 1865. À la mort de la comtesse Picot de Moras, le château représentait une part trop importante dans le partage et dû être vendu. Le Vicomte de Lourmel du Hourmelin l ’acheta en 1887 et à son tour le vendit en 1912 au Comte Édouard Le Mesre de Pas pour sa fille Marie-Thérèse, épouse de René de Witte .

Le château actuel est la propriété de la famille de Witte depuis 1912. Yves de Witte (théologien) et son épouse Renelde Nolet de Brauwere van Steeland reprirent la propriété en 1977 suivi l’année suivante par son frère Jacques-Antoine (avocat) et son épouse Thérèse Delvaux de Fenffe. Leur père, Bertrand de Witte et son épouse Marie-Simone de la Kethulle de Ryhove, s’installèrent dans les dépendances du château.

Source Wikipedia

Dominant la vallée de l’Hogneau, le château en 1805 possède trois ailes disposées selon un plan en U. Il est agrandi entre 1805 et 1830 par l’adjonction de 2 corps de bâtiments construits perpendiculairement en retour d’ailes. En 1869 il est vendu au comte de Moras qui aménage les communs, les ailes qui sont aujourd’hui plus réduites, et qui construit également une chapelle. Actuellement, nous l’avons dit, le château est la propriété de la famille De Witte.

Le jardin au naturel : Sensibilisation du public à la biodiversité de proximité Photo Budotradan

Gussignies présente un patrimoine écologique remarquable, reconnu par une réserve naturelle volontaire. Le jardin au naturel est la vitrine des milieux abritant cette richesse animale et végétale.

Le CPIE Bocage de l’Avesnois a accompagné en 2008 la commune de Gussignies dans la création d’un jardin au naturel permettant au public de découvrir comment aménager des espaces de biodiversité chez eux. L’association a ainsi monté les dossiers de demande de subvention, défini le cahier des charges, réalisé des outils de sensibilisation du public.

Randonnées :

Les alentours de Gussignies regorgent de curiosités.

Vous trouverez ci dessous de petites promenades et  de grandes randonnées

Circuit de la vallée du marbre

La pierre, or bleu de la vallée du marbre ( 4.5km / 2h )

Sentier des carriers ( 2 ou 6.5km – 0h40 ou 2h10 )

circuit des ponts (9,8km)

Autre Ballade : « Le Caillou qui bique » :

Le circuit qui mène au « Caillou qui bique », est une randonnée conduisant à un rocher situé en Belgique, sur la commune de Roisin. Ensuite le trajet conduit vers la maison de Verhaeren où vous marcherez sur les pas du poète.

Le poète Emile Verhaeren
Photo Utel

Emile Verhaeren est né à Saint-Amand (Flandres belges) le 21 mai 1855 et décédé accidentellement le 27 novembre 1916 à Rouen en roulant sous un train. Son œuvre influencée par le symbolisme comporte un nombre important de poèmes ou il pratique le vers libre. Le sentier est parsemé de ces pierres sur lesquelles sont gravées des phrases tirées de ses poèmes.

Séjour en gite

Voici 3 adresses :

la petite maison

Kohan Lodge

Gîte de l’eglise

Gussignies
Vue du village
L’Hogneau