Depuis 1131,Hecq, petit village à la lisière de la forêt de Mormal, appartenait à l’abbaye de Maroilles. Celle-ci y disposait encore en 1767 de biens et droits divers, terrage (redevance en nature), grosse et menue dîme, corvées, rentes.
Rattaché à Englefontaine, Hecq finit par obtenir l’autorisation de bâtir sa propre église.
C’est une petite église du XVIII e siècle où figure sur l’abside extérieure, une pierre aux armes de l’abbaye de Maroilles ( tête de cerf et crosse) datée de 1766.
Après la remise à neuf de la toiture en 2004, Hecq a retrouvé en 2013 sa belle petite église, entièrement refaite à l’intérieur. En effet huit ouvriers de l’association Gestion, innovation, insertion économique (AGIIE), coordonnés par Joël Plinguier ont, après six mois de travail, permis la réhabilitation et le réaménagement de l’édifice.
A l’extérieur de l’église, il y a aussi une pierre tombale remontant à 1697 sur laquelle figure le blason de Godefroy de Buisson, Seigneur de Bachant.
La salle des Fêtes a été construite en 1982, sous le mandat de l’ancien maire Louis Dhaussy (1927 2019).
À quelques encablures de la chapelle du Mont-Carmel, l’ancien lavoir public se dévoile au détour d’une petite clairière.
La légende raconte que l’eau du lavoir avait un pouvoir magique. Elle était reconnue pour blanchir le linge. On venait de bien loin, même de Landrecies, pour simplement rincer tout ce qui devait être très blanc dans la fontaine Saint-Saulve.
Fernande Lesnes, l’historienne du village, est certaine que ce lavoir est vieux de plus de cent ans. Situé pratiquement au centre des pâtures, « on y accédait par plusieurs ruelles », raconte-t-elle. « La plus fréquentée était la clairière face au Mont-Carmel, mais on pouvait aussi s’y rendre par la ruelle qui rejoignait la salle des fêtes. La voie Quintin, qui débouche dans la rue du Cerf, où l’on a construit un arrêt de bus, était aussi un lieu d’accès ».
Dans les temps anciens, le Carmel, montagne de Palestine fut un lieu fort de prières. Des religieux, les Carmes, y ont fait bâtir un monastère dédié à la Vierge Marie. Ils voulaient vivre comme elle à Nazareth une vie de travail et d’union à Dieu. Plus tard, le 16 juillet 1251, Marie apparut à un religieux, St Simon Stock et lui remit le scapulaire, signe distinctif composé d’une bande de tissu que l’on porte en le passant par la tête, une partie dans le dos et l’autre devant.
C’est le curé Dupin, curé de la paroisse d’Hecq en 1820, suite à un long voyage en Terre Sainte, qui fit construire à Hecq dans la rue de la Fontaine la chapelle de Notre Dame du Mont-Carmel. L’abbé bâtisseur souhaita qu’elle ressemblasse à celle aperçue sur le Mont Carmel en Palestine et l’édifice fut construit, en tenant compte de l’aspect architectural de la grande sœur, avec une toiture et un dôme tout à fait original.
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Jean Baptiste Talma, né à Poix-du-Nord en 1862, facteur à Hecq en 1906 et son épouse Elvire Lepoint née en 1867 à Lille, épicière rue de l’Eglise, ont fait construire cette chapelle dédiée à Notre Dame de Miséricorde en 1920.
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La chapelle St Sébastien fut construite dans les années 1920 par Melle Alice Leduc 1883 1949, née et domiciliée à Saulzoir. Elle possédait en consorts avec ses frères et sœurs une maison et des pâtures rue Haute (rue de Mormal aujourd’hui) provenant de sa maman Alice Moreaux originaire de Louvignies-Quesnoy (°1850 + 1914 à Saulzoir).