Hestrud, accroché au flanc d’une colline, est un village charmant de la frontière.
Au XII e siècle, Hestrud était le fief de la prairie de Barbençon et relevait de la seigneurie de Jeumont. Au XV e siècle, il passa entre les mains de l’illustre famille de Ligne. Il fut de nombreuses fois ravagé par les guerres.
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Ce que contient l’église de plus précieux est à coup sûr un vitrail du XVI e siècle, représentant l’Annonciation (MH).
On remarque aussi, sur la voûte, devant le chœur, un beau calvaire du XVI e siècle. Enfin, on voit encore dans la nef à droite une voûte de bois avec têtes de poutres sculptées, des XV e ou du XVI e siècle.
5 oratoires et 1 chapelle grotte
Le 14 juin 1815, Napoléon, se rendant à Waterloo, traverse le village. Tandis que son cheval est abreuvé dans la Thure, l’empereur interpelle un jeune garçon, lui demandant s’il reconnaît celui qui lui parle. Le gamin acquiesce, ajoutant : « Vous croyez la victoire toujours attachée à vos pas mais elle passe et disparaît comme l’eau de ce ruisseau. À votre place, je resterais tranquillement chez moi car demain votre étoile aura sûrement pâli ».
Commémoration en 2016 du passage de Napoléon.
À Hestrud, le musée de la douane raconte la saga de la frontière disparue.
LA VALLEE DE LA THURE
La route d’Hestrud à Cousolre suit d’abord la rive à gauche, puis la rive droite de la petite rivière, la Thure, au courant rapide.
Sur une distance de 6 km, route et rivière serpentent de concert, dans une vallée encaissée, où il n’y a point de maison et où l’œil ne découvre que de fraîches taches de verdure encadrées par les escarpements de schistes.
C’est l’une des routes les plus pittoresques de la région : il y a des sous-bois ravissants, quelques prairies au bord des eaux vives, un petit étang, en un mot un coin tranquille dans cette vallée très pittoresque.
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