Le Quesnoy est la cité des chênes. Bauduin IV, comte de Hainaut, l’entoura en 1150 de fosses et de murailles et y construisit un château qui devint désormais le douaire des comtesses de Hainaut. Celles-ci pour la plupart, une fois devenues veuves, venaient s’y fixer et y terminer leur vie.
D’après les chroniqueurs, le château était entouré d’un immense parc, peuplé de daims, de cerfs et d’autres animaux. Ce parc s’étendait jusqu’à la ferme du Sart, qui existe encore, sur la route de Solesmes.
En 1169, Frédéric Barberousse, empereur du Saint-Empire romain germanique, assista au mariage de Bauduin V et de Marguerite d’Alsace, soeur de Philippe, comte de Flandre. En 1212, on y célèbre un autre mariage, mais qui devait avoir une fin malheureuse, celui de Bouchard d’Avesnes, encore engagé dans les ordres, et de Marguerite de Constantinople.
Le château fut surtout la résidence la plus fréquente des comtes de Hainaut, de la maison de Bavière. Une double alliance ayant été conclue entre la famille des comtes de Flandre, devenus ducs de Bourgogne, et celle des comtes de Hainaut, souverains de Hollande, Marguerite de Bourgogne vint tenir sa cour au Quesnoy, et combla la ville de ses libéralités.
C’est à cette cour qu’Isabeau de Bavière, future reine de France, passa sa jeunesse. C’est auprès de Marguerite de Bourgogne que Jacqueline de Bavière se retira après ses démêles conjugaux, et jusqu’à ce qu’elle fut dépossédée de ses états au profit de Philippe le Bon, duc de Bourgogne.
Celui-ci favorisa la ville a son tour, et Charles le Téméraire y fit une entrée triomphale. Plus tard, Charles Quint et Philippe II la visitèrent.
En 1659, la ville du Quesnoy, prise par Turenne, devient française par le traité des Pyrénées, en même temps qu’Avesnes et Landrecies; et Vauban la ceint de ses beaux remparts.
En 1709, Fénelon vint y soigner les blessés de Malplaquet. En 1712, elle est prise par le prince Eugène, et son gouverneur, La Badie, est envoyé à la Bastille.
En J793, elle tombe aux mains des Autrichiens, mais est libérée l’année suivante par le général Schérer. La nouvelle est transmise du Quesnoy à Paris, et pour la première fois, par le télégraphe inventé par Chappe.
Toutes les guerres et tous les sièges que la ville eut à subir, y compris les événements de 1914 et ceux de 1940, expliquent qu’elle n’a pas conservé de monuments très anciens. Au moins, est-elle la seule à avoir conservé intacte la ceinture fortifiée par Vauban.
Un dicton du pays proclam : « Au Quesnoy, les jolis gens ». »Entendons par là que les habitants sont, comme à Avesnes, la « ville aux belles manières », distingués et accueillants.
Tel est l’aspect du Quesnoy qui est, comme l’a dit un poète local, fait d’un air vieille France, et de grâce espagnole ».
Source du texte : Jean Mossay « en flanant dans l’avesnois »
Monographie complète sur le site Gallica : Bulletin de la société d’études de la province de Cambrai (1938)
L’EGLISE NOTRE DAME DE L’ASSOMPTION :
La première église de Le Quesnoy fut construite en 1237 et portait déjà le vocable de « Notre Dame de l’Assomption ». Son clocher ne fut terminé qu’au XV e siècle grâce à Jean de Touraine et Jacqueline de Bavière. En 1440, un mausolée à Sainte Marguerite fut edifié à l’emplacement de l’actuelle sacristie nord, pour célébrer la mémoire de la comtesse douairière Marguerite de Bourgogne. De l’autre côté de l’église reposait le corps de Beatrix de Portugal. Un incendie, en 1482, vint ravager la quasi-totalité du batiment.
Ce n’est qu’en 1623 que fut reconstruite une deuxième église entourée de son cimetière paroissial En 1793, les Autrichiens endommagèrent la bâtisse lors du siège de la ville. Le Quesnoy perdait ainsi sa deuxième église. Jusqu’en 1828, c’est la chapelle de l’Hôpital des Sœurs Noires (Ce n’est pas le bâtiment actuel qui date de 1854) qui faisait office de lieu de-culte.
Malgré le Concordat de 1801 favorisant amplement les relations entre I’Eglise et l’Etat, les empêchements municipaux se firent nombreux et retardèrent la construction du troisième édifice jusqu’en l’année 1824. Trois années séparèrent la bénédiction de la première pierre (11 octobre 1825) de la consécration au culte (28 octobre 1828).
LE BÂTIMENT ACTUEL:
Celui-ci n’a guère changé depuis 1828. il est construit sur un plan basilical antique que l’on peut retrouver à Rome, terminé par une abside semi-circulaire de 5 mètres de rayon. La nef fait 47 mètres de long pour 16 mètres de large. La façade néoclassique est surmontée d’un clocher néotoscan qui culmine a 26 mètres 20. Une statue de la Vierge nous accueille a bras ouverts comme pour nous rappels qu’elle est « notre avocate ».
A l’intérieur, la nef est entrecoupée de six colonnes de pierre bleue, hautes de 9 mètres 60. Elle est éclairée par 14 baies alors que choeur reçoit sa lumière par deux fines fenêtres et un lanterneau.
UN INTÉRIEUR AUX RICHESSES CACHÉES :
En 1440, Eustache Marcade, poète, écrivait « A plusieurs gens valent mieux, qui n’entendent les Écritures, exemples, histoires, peintures faites aux moutiers (monastères) et palais: ce sont les livres des gens laïcs ».
Ainsi les vitraux nous font découvrir tous les noms que la liturgie donne à la Vierge Marie, Patronne de la Paroisse.
Sur votre droite en entrant, vous découvrirez l’ancien grand autel. On y voit Marie aidant Jésus à écraser la tête du serpent qui symbolise la mort et le péché. Remarquez la qualité du travail des six candélabres, ainsi que l’agneau couché sur le livre aux Sept sceaux, rappelant les visions de Saint Jean dans l’Apocalypse.
L’église fut détruite en 1794 et avait l’honneur de posseder le mausolée de marguerite de Bourgogne. Le monument actuel date de la Restauration.
Il est un exemple très représentatif d’une lignée d’édifices néoclassiques assez stéréotypés de la première moitié du XIXème siècle issus des instances du Conseil des Bâtiments civils, lesquelles ont occupé une place prépondérante dans le dessin des plans.
Sa maçonnerie est élevée en briques sur un soubassement en grès. L’ensemble de la modénature (encadrement des portes latérales et des baies, la corniche, les pilastres et l’entablement, chaînes d’angle) est édifié en pierre blanche locale provenant d’Hourdain et d’Etreux. Le couvrement est formé d’un toit en bâtière à faible pente en ardoises
Le choeur, vaste, est encadré par des boiseries (M H) datant de 1848. Un chronogramme [sous le tableau de la Crucifixion] nous en donne l’origine :
STRUTURAM HANC PIE DEDiT DOMINA A,M,S,MARCHIONNISSA DE NEDONCHEL ECCLESIAE QUERCETANAE
La Marquise de Nedonchel a pieusetnent fait don de cette boiserie à l’Église du Quemoy
SEDIBUS IN EXCELSIS VIVAT CUM CHRISTO IN AETERNUM. AMEN
Quelle vive au paradis avec Le Christ pour l’éternité.Amen
Ce qui nous donne la date de … MDCCCXLVIIII I 1848
Les trois grands tableaux du choeur ( la guérison du paralytique, la Crucifixion, l’Annonciation) ainsi que les deux des autels latéraux sont du même peintre, mais ne sont pas d’une grande facture.
Deux peintures se situent au-dessus des portes des sacristies : Jésus chassant les marchands du Temple et une copie de la Cène de Leonard de Vinci.
Les plafonds sont décorés de motifs géométriques ou d’allégories: Les deux parois représentent le Pape Pie IX, les quatre Évangélistes et leurs attributs, et des Pères de l’Eglise: Tout ce travail de stuc fut certainement réalisé en 1878 par un sculpteur de Valenciennes, Boulanger.
Son intégrité structurelle est aujourd’hui menacée. Une réfection de la charpente est aujourd’hui nécessaire (abouts de sommiers), tandis que les décors intérieurs en stuc commencent à s’effondrer et doivent être restitués, vérifiés et confortés de manière généralisée. Fondation du Patrimoine
Les grandes orgues datent de 1839. Elles furent dernièrement remises en l’état en 1989. Deux grands tableaux ronds de trois mètres de diamètre entourent la tribune de l’orgue. Ils sont certainement dus à un élève de TITIEN (1477-1576) et représentent admirablement (à gauche) l’Annonciation (Luc 1,26-38) et (à droite) la Nativité du Christ et l’Adoration des bergers (Luc 1,26-38 et 2,1-2).
Adossée à un pilier de la nef, la chaire, installée vers 1850, domine l’assemblée, avec son ange trompetant. Celui-ci évoque bien sûr la glorification de la Parole de Dieu qu’est amené à faire le prêtre lorsqu’il interprète les Écritures Saintes. C’est encore l’Ange de l’Apocalypse annonçant la venue prochaine du Ressuscité pour « juger les vivants et les morts ».
Deux grands tableaux ronds de trois mètres de diamètre entourent la tribune de l’orgue. Ils sont certainement dûs à un élève du Titien (1477-1576) et représentent admirablement l’Annonciation ( à gauche / Luc 1,26-38) et la Nativité du Christ et l’Adoration des bergers ( à droite / Luc 2,1-2) : ce sont bien des hommes simples et humbles qui viennent se prosterner aux pieds du Fils de l’Homme, lui apportant toute leur richesse : le fruit de leur travail. Quant à la première toile, elle présente avec grandeur la visite de l’Ange Gabriel à la Vierge Marie, lui annonçant qu’elle concevra un fils qui sera le fils de Dieu.
Superbe statue (M H) représentant le Christ aux liens, attendant sa condamnation sur le « dallage » à Jérusalem ( Jean 19,13]. Cette oeuvre du XV e siècle est admirable par sa sobriété, l’émotion profonde dont elle est empreinte, l’attitude pathétique des mains, du regard, des larmes. On peut trouver deux statues semblables à Bruges et à Beaune.
Un événement historique : le calice offert par Napoléon III à la ville du Quesnoy a réintégré l’église du lieu le 12 juin 2021. L’objet de culte est en argent, de style néo-gothique, aux feuilles généreuses, portant le poinçon de son artisan orfèvre parisien, Placide Poussielgue-Rousand (PPR), le dessin en revenant à l’architecte ciseleur Victor Gay. Sa date : 20 décembre 1858.
Il a été retrouvé, en 2020, dans une salle des ventes, à Nice, grâce au repérage de Gaël Favier, conservateur du musée diocésain de Carcassonne et Narbonne. Il a été ramené au Quesnoy par Bernard Berthod, conservateur du musée de Fourvière, à Lyon. Placide Poussielgue-Rousand a laissé sa trace artisanale à Notre-Dame de Paris (maître-autel, chandelier pascal, lutrin, reliquaires…). Victor Gay a laissé pour sa part un remarquable « Glossaire archéologique » (1882, 2 volumes. Source : Lille Actu
Les chantiers de l’église au fil du temps :
1883 : réfection de la couverture côté nord-1909 : réfection des couvertures- 1918 : restauration des vitraux- 1947 : réhabilitation de la charpente et des plâtres- 1980 : réfection de la toiture, réparation du clocheton et de l’horloge- 2000 : reprise en état des abords- 2011 : marché non abouti pour la réfection de la charpente- 2022 : début d’un chantier de rénovation indispensable pour préserver l’édifice (voir ci-dessous).
Un chantier d’envergure pour 2022 :
L’état de l’église Notre Dame de l’Assomption nécessite d’importants travaux comme en témoignent la fragilité de la charpente du plafond, les infiltrations dues à des chéneaux non entretenus et la couverture vieillissante avec ardoises poreuses. Six lots sont alors répertoriés: maçonnerie gros-œuvre, charpente (avec pose de 16 poutres en sapin lamellé de 480 kilos et de 10 mètres de long perpendiculaires à la charpente actuelle en vue de la renforcer), toiture, vitraux, menuiseries, plâtrerie, chauffage pour un montant total des travaux s’élevant à 2 012 218 euros hors taxes financé par la commune à hauteur de 76o 474 euros, la Direction régionale des affaires culturelles (Drat) pour 735 466 euros, le département pour 300 000 euros, la région pour 150 000 euros et la Dotation de soutien à l’investissement local (DSIL) pour 66 278 euros.
L’église a rouvert ses portes le dimanche 4 février 2024. L’inauguration de l’église Notre-Dame de l’Assomption s’est faite en présence de la maire du Quesnoy Marie-Sophie Lesne, de Jean-Pierre Mazingue président du Pays de Mormal et de l’archevêque Vincent Dollmann.
LE BEFFROI ET L’HÔTEL DE VILLE :
Le premier beffroi fut construit en 1583, la ville recevant alors l’autorisation du gouverneur. il comportait une élégante toiture, se composant d’une tour centrale, formée de 2 dômes superposés et de quatre tourelles d’angles.
Il existera jusqu’en 1740 date à laquelle il sera abattu en raison de sa vétusté et remplacé par un autre dont la partie basse subsiste encore de nos jours.
En 1744 un nouveau beffroi élégant fut érigé. Avec le clocher de l’église et la tour de guet du château, il constituait alors les trois bâtiments typiques de la ville.
Vers 1830 Le beffroi reçut une toiture dont la lourdeur contrastait avec l’élégance de la tour à coupole et à bulbe de 1740.
Après la première guerre, il fallut abattre les murs jusqu’au premier étage en raison de l’extension de fissures non décelées dans un premier examen.
Il fut de nouveau détruit en 1940. Sa reconstruction et la présence d’un carillon constituent pour les quercitains le symbole de la vie de la cité.
Il abrite en effet un carillon de 48 cloches qui rythme la journée des Quercitains. On peut entendre au quart Auprès de ma blonde, à la demie Les cloches de Corneville, aux trois quarts Nous n’irons plus au bois, aux heures Au Pierrot Bimberlot, air du géant quercitain, composé par Henri Rousse.
Directement contigu au beffroi, l’Hôtel de Ville, imposant et élégant dans sa simplicité, est de 1700. La façade est classée (MH) ainsi que les couvertures et l’escalier d’honneur, de marbre et fer forge. Deux sphinx en gardent l’entrée. Ils ont été obtenus par Daniel Vincent, maire et sénateur au moment de la première guerre mondiale et proviennent des réserves de l’Etat. Il convient de visiter les salles du premier étage, qui ont été décorées avec beaucoup de goût.
Le Quesnoy possède deux géants,conservés au premier étage de l’hôtel de ville : Pierrot Bimberlot, créé en 1904, et Maori, créé en 2004. Chaque premier dimanche du mois d’août, Pierrot Bimberlot parcourt la ville en distribuant des berlingots aux spectateurs.
Les troupes néo-zélandaises qui libérèrent la ville en 1918 comptaient dans leurs rangs une compagnie théâtrale appelée digger pierrots, dont les acteurs étaient grimés en pierrots. La coïncidence est passée inaperçue à l’époque.
LES REMPARTS DE VAUBAN :
Les Fortifications
Des plus sommaires lors de la fondation de la ville du Quesnoy, les fortifications se sont considérablement renforcées au cours des siècles.
A partir de 1477 les fortifications médiévales subissent des travaux pour mieux protéger la cité de la nouvelle puissance des boulets de canon. Des boulevards de terre soutenus par des murs de pierre du côté de l’ennemi sont alors installés progressivement pour en 1559 entourer complètement la ville.
L’édification de ces remparts provoque alors la destruction d’un certain nombre de tours médiévales ainsi que la disparition de la porte Flamengrie ou de Mons, ramenant le nombre de portes à trois au milieu du XVIe siècle et à deux en 1672 quelques années après la prise du Quesnoy par Louis XIV.
Après la fermeture de la porte de Mons, puis celle de Cambrai (Saint Martin), il ne reste donc que celles de Valenciennes et de Faurœulx.
De nouveaux fossés sont creusés et au-delà de ceux-ci un glacis est installé éloignant le périmètre extérieur de l’espace fortifié et donnant aux fortifications leur tracé en étoile si caractéristique.
Au XVIIIe siècle, l’ouvrage à cornes Fauroeulx est renforcé à son extrémité par la porte de Landrecies.
Après l’installation de la ligne de chemin de fer en 1872, la volonté d’établir une communication avec la gare entraine l’ouverture de l’ancienne porte de Mons.
Quant à la porte de Cambrai elle est réouverte peu à peu dans les années 1930 avant que le fossé soit complètement comblé après la seconde guerre mondiale et qu’une digue rejoigne l’autre côté des fossés et devienne accessible aux véhicules à partir des années 1960.
La ville retrouve ses quatre entrées.
Notons avec satisfaction que le déclassement de la place en 1901 n’a pas été suivi de la destruction de l’espace fortifié. Ainsi est conservé un ensemble de fortifications unique par son état et par la diversité des ouvrages qui le composent.
Cette ceinture de remparts est demeurée comme elle était au temps de Louis XIV. Cet ensemble complet de fortifications est, rappelons-le, unique dans la région et évoque un passé riche de gloire. Le Quesnoy est devenu un centre touristique important.
Voir l’historique complet des fortifications sur les sites Vauban
Les remparts, ainsi que l’escarpe et la contrescarpe, les demi-lunes, les redoutes et les redans et les autres défenses isolées faisant partie de l’enceinte fortifiée : classement par arrêté du 14 mars 1944 MH
LES VESTIGES DU CHÂTEAU DE MARGUERITE DE BOURGOGNE :
En réalité, il s’agit du château beaucoup plus ancien, bâti par Bauduin IV, comte de Hainaut, au XIIe siècle. Sans doute, il ne subsiste que quelques vestiges mais on retrouve son enceinte, située au sud de la place d’Armes. On pénètre dans cette enceinte par la porte qui conduit au jardin des Néo-Zélandais et qui fut certainement l’unique accès du château.
On retrouve aussi quelques fondations et caves dans le bâtiment à gauche de l’entrée dit Cernay, lequel abrita une caserne.(Aujourd’hui, le Centre Cernay et la caserne des pompiers). La porte est du XIII e siècle. Voir le site Vestiges de l’ancien château comtal
LE JARDIN DES NÉO-ZÉLANDAIS :
Tracé parmi les promenades des remparts en commémoration de la libération de la ville par les Néo-zélandais le 4 novembre 1918, ce jardin orné d’essences variées constitue un but de promenade idéal.
Un monument accolé aux remparts rappelle l’événement. Des soldats alliés escaladent les remparts à l’aide d’échelles, exploit militaire dont il importait que le souvenir ne fut pas oublié.
LE MUSÉE NÉO-ZÉLANDAIS
Après le départ de la vingtaine de militaires de l’ancienne gendarmerie pour la nouvelle en septembre 2016, la mairie vendit en 2017 le bâtiment et son terrain au New Zealand Memorial Trust, un groupe d’investisseurs passionnés d’histoire dont certains viennent tous les ans au Quesnoy pour l’Anzac Day, la journée d’hommage aux soldats australiens et néo zélandais engagés en France pendant la 1° guerre mondiale.
Le 4 novembre 2018, la ville inaugura officiellement le site du futur musée de la guerre de Nouvelle-Zélande.
En effet un an après la signature officielle du protocole d’achat par un groupe d’investisseurs privés néo-zélandais, le site de l’ancienne gendarmerie situé rue Achille-Carlier à Le Quesnoy arbore désormais les couleurs de la Nouvelle-Zélande.
Les travaux de rénovation vont alors se poursuivre pour transformer le bâtiment en musée et en hébergement hôtelier, capable à terme d’accueillir 98 personnes, destinées à des groupes néo-zélandais.
LE LAC
Alimenté par un petit affluent de la Rhonelle, cette immense pièce d’eau permet aux touristes de se livrer aux joies du canotage.
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Député-maire du Quesnoy de 1945 à 1947 et de 1953 à sa mort en 1969 ; chef du réseau de résistants Brutus. La cité scolaire porte aujourd’hui son nom.
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Nous avons trois calvaires de recenser dans cette commune :
Appartenant à la ferme de Mr et Mme CARPENTIER Jean Denis. Les parents de cet agriculteur ont acheté la ferme à Marie Antoinette DELSART dont l’oncle a fait bâtir ce calvaire en 1886.
1914-1918″ Cette photographie est sous licence d’usage CC BY-NC-SA 2.0
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4 chapelles
Cette chapelle est un fleuron de l’architecture gothique en Avesnois. Elle est un édifice emblématique de la ville de Le Quesnoy. Cette chapelle dont la construction commença en 1858 fut l’oeuvre de l’architecte Casimir Pétiaux natif de Raismes-les-Valenciennes. Elle fut destinée à la fois aux malades, aux enfants de l’orphelinat et aux religieuses qui desservaient les lieux. Précédemment, une autre chapelle de l’Hôpital des Sœurs Noires était érigée au même emplacement. Elle faisait office de lieu de culte entre 1793 et 1828 car les Autrichiens avaient endommagé l’Eglise « Notre Dame de l’Assomption » lors du siège de la ville. Son intérieur révèle la lumière des vitraux.
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La Sagesse, par Pierre Laurent (exécutant Musetti). Cette figure allégorique profane fut exposée au salon de la Société des artistes français en 1913. Ce salon annuel, événement très mondain et également populaire, pourrait être aujourd’hui comparé au festival de Cannes. Pierre Antoine Laurent est né à Montluçon le 8 juillet 1868. Il obtint des médailles au Salon en 1897, 1899 et en 1903.
Kiosque de concert octogonal est l’œuvre de l’architecte Guillemin en 1884. Garde-corps bien ouvragé. Toiture avec débordement. Il fut restauré en 2011.
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5 brasseries ont existé à Le Quesnoy :
-Brasserie Laurent de 1890 a 1902 devenue la brasserie coopérative « la brasserie Quercitaine » jusqu’en 1910
-Brasserie Courtin en 1890
-Brasserie Dubreux en 1890
-Brasserie Hautcoeur et Thiébault de 1890 a 1905 .Brasserie Coopérative Hautcoeur jusqu’en 1914
-Brasserie Longuépée-Maret de 1840 a 1890 La brasserie a été fondée par Benoit et Célestin Maret, exploitée par la même famille jusqu’en 1881. devenue brasserie Auguste Dugimont et Henri Longuépée (36 Rue Thiers) jusqu’en 1940. Brasserie Longuépée (42 rue Thiers) jusqu’en 1949.
Source : lesbrasseriesdelavesnois.fr
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