Louvignies-Quesnoy

L’église suite au bombardement de la première guerre mondiale.

Louvignies formait, en 1186, une paroisse du décanat d’Haspres ; il est cité dans différents actes des XIIe et XIIIe siècles, passés, relativement à la ville du Quesnoy, par les souverains du Hainaut. Louvignies-Quesnoy fut en quelque sorte un faubourg du Quesnoy dont il vécut l’histoire.

L’église fortifiée de Louvignies-Quesnoy
L’église de Louvignies-Quesnoy

L’église, dédiée à Saint Eloi est de 1785.

Cet édifice religieux a été fortifié tardivement comme en témoigne sa tour massive de 1785 accolée à une nef des XVIIIe et XIXe siècles. La fonction de cette tour était la défense, la preuve avec ses murs de grès qui subsistent sur deux côtés de l’édifice.

Concert au profit de la restauration de l’église de Ghissignies
Concert dans l’église au profit de la restauration de celle de Ghissignies. 26/03/2017
Le concert Photo site mairie Ghissignies
Intérieur de l’église (vue de l’orgue)
Le Chœur de l’Autel

l’orgue

Elle fut restaurée en 1885 et en 1922, la tour est plus basse que le faîtage de l’église, elle a pour caractéristique de ne pas avoir d’horloge. Les cloches sont présentes dans la flèche, l’abat-sons donne à celle-ci un aspect inhabituel. Les vitraux ont été offert par les paroissiens en 1890, un remplacement de ceux-ci fut effectué en 1918 ils sont maintenant colorés et lumineux.

Christ sur le mur de l’église
Le calvaire de Louvignies-Quesnoy adossé à l’église

Le calvaire a été érigé en 1891 par Louis Clerbeau + 1904 et son épouse Marie Catherine Wattremez + 1914. Le maire de l’époque s’appelait  JB Wattremez et le curé L Bethune.

2ème calvaire de Louvignies-Quesnoy
2ème calvaire de Louvignies-Quesnoy
La Mairie actuelle. Déménagement au 32 rue Hector Frison en 08/2016

L’ancienne maison des associations, située rue Hector-Frison, près de l’église, a été entièrement rénovée par les agents communaux. Les travaux auront coûté quelque 15 000 euros pour la commune de Louvignies-Quesnoy, qui a par ailleurs bénéficié d’un don provenant du proviseur du collège Eugène-Thomas, au Quesnoy. La commune de Louvignies-Quesnoy a ainsi pu récupérer du mobilier, des chaises et des bureaux. La mairie a élu domicile dans cette ancienne maison des associations depuis le mois d’août, avec un espace d’accueil, un bureau pour les services comptables, un bureau pour le maire, et… une vraie salle des mariages. Quant à l’ancienne mairie, située sur la place, c’est la maison des associations qui y a élu désormais domicile. Source VDN

le Monument aux Morts de Louvignies-Quesnoy
Les sources de l’Ecaillon à Pierre Bruyère Président Fondateur

Pierre Bruyère décédé en 2009 à l’âge de 62 ans était Président de la Société de Pêche de Louvignies-Quesnoy. Il présidait également l’Harmonie Municipale du village.

Les Sources de l’Écaillon sont depuis présidées par Jean-Pierre Godevin. L’association réalise cinq rempoissonnements par an. Les pêcheurs effectuent également à plusieurs reprises, le nettoyage de la rivière. De plus la société organise une journée de sensibilisation à la nature destinée aux élèves des écoles de la commune, pour découvrir et protéger l’écosystème du cours d’eau.

Quelques mots de l’harmonie municipale dont les origines remontent au XIX e siècle. Depuis 1920, l’harmonie fut successivement dirigée par Louis Audin, Charles Bouvart, Robert Deloge, Pierre Bruyère et actuellement par Jean Charles Briatte.
Son répertoire, très riche et varié, lui permet d’aborder un programme couvrant les concerts, les défilés, les animations diverses telles des retraites aux flambeaux.

Le lavoir rue de la Fontaine
Le lavoir
La Pompe
Bassin derrière la pompe alimenté par la rivière l’Ecaillon
L’ancien moulin de Louvignies-Quesnoy (1814)

Le 15 juillet 1798 Louis Taubert vendit en « arrentement perpétuel et irrévocable trois boitaillés de pâture ,…à charge d’en rendre annuellement vingt mencauds de blé froment, franc mouture… ». Il y fut donc construit à cet endroit un moulin dont les propriétaires successifs furent François Caudron en 1800, Jean Baptiste Broudchoux en 1802, Charles Herbert en 1805 et Jacques Caudrelier en 1810.

Ce dernier marié à Marie Joseph Fontaine acheta en 1813 un terrain « tenant au pavé du Quesnoy à Landrecies, près du pont de la rivière d’Ecaillon » et obtint l’autorisation de « changer l’emplacement de son moulin ». En 1815 c’est ce seul moulin qui était en activité.

La signature de l’ordonnance royale concernant le règlement du moulin intervint le 30 mai 1846. Le moulin avait deux tournants à augets de 4 mètres de diamètre, un débouché de vannage de 5 mètres de largeur et un déversoir de 6 mètres avec un canal de fuite. Il appartenait alors à Maximilien Flament marié à Marie Joséphine Caudrelier, fille de Jacques ° 1776 + 1830 et de Marie Joseph Fontaine ° 1783 + 1849.

En 1890 le moulin était la propriété d’Eugène  François Denis époux d’Anne Marie Flament fille de Maximilien ° 1807 + 1872 et de Marie Joséphine Caudrelier °  1809 + 1877. Le canal de fuite avait disparu. Les vannes dont une avait été supprimée étaient dans un état tel de vétusté qu’il était impossible de les manœuvrer de façon satisfaisante. Vers 1900 le moulin fut converti en bâtiment rural puis en habitation.

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L’ancien tissage

En 1895, le brasseur Martial Wattremez ouvrit un tissage qui se développa plus ou moins bien à l’écart des grands centres industriels du Nord. Les ouvriers de la fabrique n’étaient d’ailleurs pas toujours bien payés et, malgré un recours au juge de paix en avril 1902 et une gréve de cinq jours, le patron se montra inflexible sur l’augmentation des salaires. Le tissage des Wattremez se trouvait à la rue dite de la brasserie du village. Source 1914-1918 une histoire de famille

La rivière l’Ecaillon
L’Ecaillon à Louvignies-Quesnoy