Semousies

Vue de Semousies

Faits historiques : La chronique de l’abbaye de St.-Ghislain rapporte que, en 1180, Jacques d’Avesnes céda à ce monastère une rente perpétuelle assise sur le village de Semousies. En 1181, la possession de son autel fut confirmée à l’abbaye d’Hautmont par le pape Lucius III (cart. d’Hautmont). En 1186, il formait une paroisse du décanat d’Avesnes.
Semousies fut, paraît-il, complètement dépeuplé, en 1348, par la peste qui sévit si cruellement en Hainaut; il resta fort longtemps abandonné et, en 1469, il ne comptait encore que onze ménages.
Cette commune faisait partie de la terre de Dourlers et comprenait un fief particulier, éclissé de cette seigneurie; une famille qui porta le nom de Simousies, possédait ce fief, dans le XIVe siècle. Il passa ensuite dans la maison d’Eclaibes, puis il revint, en 1591, par droit de bâtardise, à celle d’Aymeries, à qui appartenait alors le Sart de Dourlers. Quelques épisodes intéressants de la célèbre journée de Wattignies, en 1793, se passèrent sur son territoire. Source du texte : Bulletin de la Commission historique du département du Nord 1866

A cause de la peste de 1348 Semousies demeura désert près de deux siècles et le culte ne fut rétabli qu’en 1551.

L’Église Saint-Martin de Semousies  Photo 2014 Chatsam
L’Église Saint-Martin de Semousies Photo 2014 Chatsam

La date de 1672, peinte sur une des poutres qui soutiennent le clocher, fait attribuer à cette époque l’érection d’une église. Il en existait déjà une bien auparavant ainsi que le prouvent le millésime de 1549 inscrit sur la cloche, et une pierre tombale de 1629, incrustée dans la muraille au sud de l’édifice. Gallica
La cloche de 1549 porte pour légende: « Je fut feicte l’an mil VCXLIX. Marie suis nommée. Ave Maria »

L’église actuelle dont la charpente porte donc la date de 1672 a été reconstruite en 1902 et une cloche dénommée Jeanne Emilie Florentine a été inaugurée le 16 octobre 1921. Source : la semaine religieuse du diocèse de Cambrai

Intérieur de l’église
Fonts baptismaux commons.wikimedia.
Chemin de Croix
Semousies
La Mairie
Monument aux Morts de Semousies. Université Lille 3
Source Stéphane HOUZE
Inauguration du Monument aux Morts

La décision est prise le 6 décembre 1920 par le conseil municipal présidé par le maire Léon Deresme. Ce monument en pierre bleue, se compose d’un obélisque surmonté d’une urne funéraire drapée d’un voile. Haut de 3, 65 mètres, il est construit sur une dalle de section carrée de 2 mètres de côté. Il est délimité par quatre bornes reliées par des lisses d’ornement en métal. En haut de la face principale de l’obélisque sont sculptés une grande palme et un ruban portant l’inscription.

3 oratoires à Semousies
Oratoire Ste Reine (1807)
Oratoire Ste Reine (1807)

Situé Petit chemin Lucien Cayeux, sa dédicace située au dessus de la grille est la suivante :

Ste Reine –Priez pour nous– faite par Jacq–Cuissez de –Dourlers 1807

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Oratoire N.D de Bon Secours ( 1833)
Oratoire N.D de Bon Secours ( 1833)

Situé au hameau du Luitheau, rue de la chapelle, cet oratoire a été restauré en septembre 2004 (il avait été démoli et a entièrement été reconstruit). Il a pour inscription :

Notre Dame Bon–Secours P pour nous– FD X Deresmes–18===33

Xavier Deresmes né en 1788 à Monceau-Saint-Waast, veuf en 1826 d’Aimée Thomas, s’était remarié en 1832 à Marie Françoise Ravaux. Il fit bâtir cet oratoire. Il décéda au hameau du Luitheau le 1er Juillet 1866. F D sont probablement les initiales des noms de ses parents : F pour Forestier (Marie Joseph) sa mère et D pour Deresmes (Pierre François) son père.

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ND de Lourdes & St Christophe (1926)
ND de Lourdes & St Christophe (1926)
ND de Lourdes & St Christophe 1926
ND de Lourdes & St Christophe 1926

Cet oratoire est inséré dans le mur d’une habitation qui tombe en ruine, à l’angle des rues de la Carnelle et de la Dîme. Il est envahi par le lierre mais sa dédicace est lisible : 1926 N.D de Lourdes et St Christophe P P N. Il a été construit par Léon Deresme né en 1875 , décédé en 1950 à Semousies et sa femme Jeanne Desquesnes née en 1883 à Beaufort. Le couple habitait déjà en 1906 à cet endroit avec les parents de Léon : Edouard et Adeline Gras.

Rue de la Censé
Le Luithieau